Sean Hart tape une fois de plus dans le street art avec sa nouvelle installation
octobre 9, 2014 (No Comments) by Alice Papin

C’est avec étonnement que certains parisiens ont pu découvrir un affichage pour le moins déconcertant dans le métro de la capitale. Sean Heart, un Street Artist, né en France ne 1981, s’est ainsi emparé des panneaux d’affichage pour exprimer sa passion pour le plus grand plaisir de nos yeux.

D’après une biographie officielle publiée en 1997, Sean Heart aurait découvert son engouement pour le street art en tombant sur des graffitis dans les rues de Saint-Etienne. Il a fait ses études à l’École Nationale Supérieure des Arts de Strasbourg et réalise ensuite sa première série « Night’s Almost Gone » en utilisant des matelas abandonnés dans Paris pour y laisser des phrases chocs. Cette première expérience prendra ensuite le nom de « Fuck The Sandman ».

Habitué de ce type d’exploitation « officieuse » depuis plusieurs années, l’artiste exposait d’abord des portraits avant de se focaliser sur la représentation d’expressions et de phrases philosophiques. Rapidement devenues incontournables, ses célèbres phrases sont aujourd’hui sa signature et sont désormais présentes à travers le monde : Tunisie, Maroc, Brésil ou encore en Afrique du Sud. Illustrées de telle sorte à créer un certain malaise ou bien, au contraire, susciter l’espoir ou le rêve, l’artiste de rue sait parfaitement mettre en place la surprise en milieu urbain.

Pour sa toute récente œuvre intitulée «Ne pas jeter sur la voie publique», Sean Hart s’est donc approprié les quais du métro parisien pour y afficher ses nouvelles formules de réflexion. En faisant directement référence aux publicitaires et aux inondations de messages marketing, le but est de réveiller la conscience des consommateurs/usagers qui se noient parmi les milliers de signaux envoyés chaque jour au cerveau.

Sans artifice mais clairement imposants, le style de Sean Hart est reconnaissable de loin grâce à la particularité de sa typographie et du contraste utilisé. La police que l’on voit sur les quais a d’ailleurs été nommée « Mydriasis » qui désigne l’élargissement de la pupille à la tombée de la nuit. Mais elle désigne aussi, et surtout pour l’artiste, un phénomène inconscient qui se produit en présence d’un sentiment positif. L’effet attendu a donc été au rendez-vous puisque ses expressions fait réagir sur les réseaux sociaux !

Ces slogans percutants, qui se prolongent notamment dans les rames de métro, où les espaces réservés à la publicité sont dorénavant « occupés », ont évidemment été placés par l’artiste sans aucune autorisation de la RATP.

Pour voir toutes les installations de Sean Hart : http://seanhart.org/

Clélia Six

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D’après une biographie officielle publiée en 1997, Sean Heart aurait découvert son engouement pour le street art en tombant sur des graffitis dans les rues de Saint-Etienne. Il a fait ses études à l’École Nationale Supérieure des Arts de Strasbourg et réalise ensuite sa première série « Night’s Almost Gone » en utilisant des matelas abandonnés dans Paris pour y laisser des phrases chocs. Cette première expérience prendra ensuite le nom de « Fuck The Sandman ».

Habitué de ce type d’exploitation « officieuse » depuis plusieurs années, l’artiste exposait d’abord des portraits avant de se focaliser sur la représentation d’expressions et de phrases philosophiques. Rapidement devenues incontournables, ses célèbres phrases sont aujourd’hui sa signature et sont désormais présentes à travers le monde : Tunisie, Maroc, Brésil ou encore en Afrique du Sud. Illustrées de telle sorte à créer un certain malaise ou bien, au contraire, susciter l’espoir ou le rêve, l’artiste de rue sait parfaitement mettre en place la surprise en milieu urbain.

Pour sa toute récente œuvre intitulée «Ne pas jeter sur la voie publique», Sean Hart s’est donc approprié les quais du métro parisien pour y afficher ses nouvelles formules de réflexion. En faisant directement référence aux publicitaires et aux inondations de messages marketing, le but est de réveiller la conscience des consommateurs/usagers qui se noient parmi les milliers de signaux envoyés chaque jour au cerveau.

Sans artifice mais clairement imposants, le style de Sean Hart est reconnaissable de loin grâce à la particularité de sa typographie et du contraste utilisé. La police que l’on voit sur les quais a d’ailleurs été nommée « Mydriasis » qui désigne l’élargissement de la pupille à la tombée de la nuit. Mais elle désigne aussi, et surtout pour l’artiste, un phénomène inconscient qui se produit en présence d’un sentiment positif. L’effet attendu a donc été au rendez-vous puisque ses expressions fait réagir sur les réseaux sociaux !

Ces slogans percutants, qui se prolongent notamment dans les rames de métro, où les espaces réservés à la publicité sont dorénavant « occupés », ont évidemment été placés par l’artiste sans aucune autorisation de la RATP.

Pour voir toutes les installations de Sean Hart : http://seanhart.org/

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