C’est sans avoir vu le film – faute de temps – que j’ai commencé à écouter ce disque prévu depuis un moment déjà. Akhenaton a travaillé avec le compositeur Bruno Coulais (Auteur de la B.O.F. du récent Himalaya, l’enfance d’un chef) pour faconner cette BO composée de divers genres musicaux, mais très unifiée au niveau son. On y retrouve bien sûr les amis de la Cosca, mais aussi des grands noms de la Soul, un chanteur napolitain ainsi qu’un groupe polyphonique corse!
A priori, on se demande comment ce mélange de genres va marcher, surtout pour quelqu’un plutôt inculte et pas trop interessé par le chant corse et autres! Eh bien, après une écoute attentive, je dois dire que j’ai bien accroché; bien sûr, on passera parfois l’un ou l’autre des morceaux, mais dans l’ensemble, on se surprend à écouter même les plus « étranges » des titres.
Côté rap, on retrouve Shurik’n sur un couplet du premier titre, « Prisonners of love », en compagnie de Millie Jackson. Les Psy 4 de la Rime sont aussi de la partie, et posent un de leurs meilleurs morceaux, le touchant « La pluie d’un désert ».
Si Freeman joue un des personnages du film, c’est en solo et avec plaisir qu’on retrouve K.Rhyme le Roué, qui rappe « La Quibla » (une sorte de boussole qui servait à s’orienter par rapport à la Mecque), un excellent morceau à l’instru particulièrement dynamique.
Le Talib Kweli de Rawkus pose lui un morceau que je n’aime que moyenement. Par contre, Sako assure toujours autant sur le titre (apparement) phare du film, au nom éponyme. Tony & Paco sont aussi au tracklist, et posent un bon couplet aux côtés de Marlena Shaw sur « Life ». Bruizza, MC américain qui a déjà participé à de nombreux titres martiens (« Bad Boys », « La bonne connection » (une tuerie!), propose lui un exercice intéressant, en jouant sur les allitérations de la lettre « s » pendant presque toute la durée de son morceau.
Les guerriers de Coloquinte sont aussi là, et rappent un plutôt bon « Ultima forsan ». On retrouve aussi avec beaucoup de plaisir AKH sur « J’voulais dire », où Chill nous montre qu’il est toujours aussi (encore plus?) bon et nous fait passer beaucoup d’émotion. Le dernier titre rap, c’est « Belsunce Breakdown ». Un instru entêtant, un sample qui l’est tout autant et quelques phrases posées par le comique de service Bouga en font un moment très sympa. C’est d’ailleurs le clip qui tourne sur les chaînes musicales.
Concernant le reste du disque, on retiendra les excellents « Life goes on » de Cunnie Williams (aussi entendu récement sur R’n’B 2000), « One day my soul opened up », « Riding in my car », le reste des titres (que je ne vais pas vous détailler) étant aussi bien excellents, faisant de ce disque un bon moment constant, autant dans les instrus que dans la qualité générale.
C’est ce qu’on retiendra de l’écoute de la BO, même si elle est plutôt à consommer tranquillement posé et ne se pretera guère aux longues soirées en voiture…
C’est sans avoir vu le film – faute de temps – que j’ai commencé à écouter ce disque prévu depuis un moment déjà. Akhenaton a travaillé avec le compositeur Bruno Coulais (Auteur de la B.O.F. du récent Himalaya, l’enfance d’un chef) pour faconner cette BO composée de divers genres musicaux, mais très unifiée au niveau son. On y retrouve bien sûr les amis de la Cosca, mais aussi des grands noms de la Soul, un chanteur napolitain ainsi qu’un groupe polyphonique corse!
A priori, on se demande comment ce mélange de genres va marcher, surtout pour quelqu’un plutôt inculte et pas trop interessé par le chant corse et autres! Eh bien, après une écoute attentive, je dois dire que j’ai bien accroché; bien sûr, on passera parfois l’un ou l’autre des morceaux, mais dans l’ensemble, on se surprend à écouter même les plus « étranges » des titres.
Côté rap, on retrouve Shurik’n sur un couplet du premier titre, « Prisonners of love », en compagnie de Millie Jackson. Les Psy 4 de la Rime sont aussi de la partie, et posent un de leurs meilleurs morceaux, le touchant « La pluie d’un désert ».
Si Freeman joue un des personnages du film, c’est en solo et avec plaisir qu’on retrouve K.Rhyme le Roué, qui rappe « La Quibla » (une sorte de boussole qui servait à s’orienter par rapport à la Mecque), un excellent morceau à l’instru particulièrement dynamique.
Le Talib Kweli de Rawkus pose lui un morceau que je n’aime que moyenement. Par contre, Sako assure toujours autant sur le titre (apparement) phare du film, au nom éponyme. Tony & Paco sont aussi au tracklist, et posent un bon couplet aux côtés de Marlena Shaw sur « Life ». Bruizza, MC américain qui a déjà participé à de nombreux titres martiens (« Bad Boys », « La bonne connection » (une tuerie!), propose lui un exercice intéressant, en jouant sur les allitérations de la lettre « s » pendant presque toute la durée de son morceau.
Les guerriers de Coloquinte sont aussi là, et rappent un plutôt bon « Ultima forsan ». On retrouve aussi avec beaucoup de plaisir AKH sur « J’voulais dire », où Chill nous montre qu’il est toujours aussi (encore plus?) bon et nous fait passer beaucoup d’émotion. Le dernier titre rap, c’est « Belsunce Breakdown ». Un instru entêtant, un sample qui l’est tout autant et quelques phrases posées par le comique de service Bouga en font un moment très sympa. C’est d’ailleurs le clip qui tourne sur les chaînes musicales.
Concernant le reste du disque, on retiendra les excellents « Life goes on » de Cunnie Williams (aussi entendu récement sur R’n’B 2000), « One day my soul opened up », « Riding in my car », le reste des titres (que je ne vais pas vous détailler) étant aussi bien excellents, faisant de ce disque un bon moment constant, autant dans les instrus que dans la qualité générale.
C’est ce qu’on retiendra de l’écoute de la BO, même si elle est plutôt à consommer tranquillement posé et ne se pretera guère aux longues soirées en voiture…