Anna Parisi : La fin des veuves épleurées dans le Rap Jeu ?
avril 21, 2017 (No Comments) by Blvck Zez

Il y a bien longtemps dans une galaxie bien lointaine qui s’appelait « Le Rap des années 90″, la plupart des femmes étaient cantonnées au rôle de choriste dans le Hip-Hop. Lorsqu’elle prenait le micro en solo c’était pour raconter leurs déboires avec les mecs. Toute une génération d’artistes urbaines féminines a ainsi pleuré ses désillusions en amour et dans la vie. Il n’y a pas si longtemps que ça, Indila la choriste de Soprano sur « Hiro » reprenait le flambeau des « femmes amères et triste » avec un album intitulé « Mini World ». Cet album était de qualité mais Indila reprenait fatalement l’esprit des chanteuses des années 90′ avec un ton triste et amère.

Des artistes comme Liza Monet ont tenté de la jouer à l’américaine avec un positionnement nettement plus agressif mais il se trouve que la France n’était pas prête pour recevoir la Nicki Minaj à la française très vite reléguée à des seconds rôles. Alors le moment est peut être venu aujourd’hui. Avec Shay mais surtout Anna Parisi. Anna Parisi est une artiste signée sur le label indépendant New Time Songs. La petite dernière d’une production qui s’est déjà bien fait remarquer dans le choix de ses artistes féminines a lancé une série de freestyle #JackieBrown du nom du film de Quentin Tarantino il y a près de deux mois. En l’espace de quelques semaines, elle a fait preuve d’une originalité sans pareille. Pour donner le ton, elle a commencé à reprendre le titre de Dosseh « Infréquentable ». Impertinente la jeune Anna Parisi qui ose s’attaquer à un classique de la voyoutocratie française. Puis elle s’est mise à Kidnapper Kim Kardashian dans son clip « Attitude ».

anna2

Arrivé au quatrième épisode de la série, on se demande deux choses. Tout d’abord dans quel style musical évolue le prodige. A l’entendre elle et son producteur, elle ferait de la « Trap’n’B ». Mais il semble que sa palette est beaucoup plus large. En effet, avec son quatrième épisode #JackieBrown, Anna Parisi tape dans le son plus vaporeux, et arrive avec des punchlines plus tranchantes. C’est presque du PNL au féminin. La deuxième interrogation tombe sous le sens. Anna Parisi brise tous les codes de l’industrie musicale concernant les chanteuses urbaines. Contrairement aux autres, elle ne pleure pas, elle s’impose.

Dans ces textes, comme dans sa gestuelle, comme dans le choix de ses productions instrumentales. Anna Parisi est iconoclaste. Sa dernière production sur une réalisation de Blvck Anouar de Blvck Vision et avec une apparition de Blvck Sem est suffisant pour convaincre.

 

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Anna Parisi : La fin des veuves épleurées dans le Rap Jeu ?
avril 21, 2017 (No Comments) by Blvck Zez

Il y a bien longtemps dans une galaxie bien lointaine qui s’appelait « Le Rap des années 90″, la plupart des femmes étaient cantonnées au rôle de choriste dans le Hip-Hop. Lorsqu’elle prenait le micro en solo c’était pour raconter leurs déboires avec les mecs. Toute une génération d’artistes urbaines féminines a ainsi pleuré ses désillusions en amour et dans la vie. Il n’y a pas si longtemps que ça, Indila la choriste de Soprano sur « Hiro » reprenait le flambeau des « femmes amères et triste » avec un album intitulé « Mini World ». Cet album était de qualité mais Indila reprenait fatalement l’esprit des chanteuses des années 90′ avec un ton triste et amère.

Des artistes comme Liza Monet ont tenté de la jouer à l’américaine avec un positionnement nettement plus agressif mais il se trouve que la France n’était pas prête pour recevoir la Nicki Minaj à la française très vite reléguée à des seconds rôles. Alors le moment est peut être venu aujourd’hui. Avec Shay mais surtout Anna Parisi. Anna Parisi est une artiste signée sur le label indépendant New Time Songs. La petite dernière d’une production qui s’est déjà bien fait remarquer dans le choix de ses artistes féminines a lancé une série de freestyle #JackieBrown du nom du film de Quentin Tarantino il y a près de deux mois. En l’espace de quelques semaines, elle a fait preuve d’une originalité sans pareille. Pour donner le ton, elle a commencé à reprendre le titre de Dosseh « Infréquentable ». Impertinente la jeune Anna Parisi qui ose s’attaquer à un classique de la voyoutocratie française. Puis elle s’est mise à Kidnapper Kim Kardashian dans son clip « Attitude ».

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Arrivé au quatrième épisode de la série, on se demande deux choses. Tout d’abord dans quel style musical évolue le prodige. A l’entendre elle et son producteur, elle ferait de la « Trap’n’B ». Mais il semble que sa palette est beaucoup plus large. En effet, avec son quatrième épisode #JackieBrown, Anna Parisi tape dans le son plus vaporeux, et arrive avec des punchlines plus tranchantes. C’est presque du PNL au féminin. La deuxième interrogation tombe sous le sens. Anna Parisi brise tous les codes de l’industrie musicale concernant les chanteuses urbaines. Contrairement aux autres, elle ne pleure pas, elle s’impose.

Dans ces textes, comme dans sa gestuelle, comme dans le choix de ses productions instrumentales. Anna Parisi est iconoclaste. Sa dernière production sur une réalisation de Blvck Anouar de Blvck Vision et avec une apparition de Blvck Sem est suffisant pour convaincre.

 

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