Jamais deux sans trois… suivant de près les albums du Rat et de Sat, le « p’tit gars sans gène » emmène l’auditeur dans son monde avec une recette qu’on ne trouvera nulle part ailleurs, à savoir des histoires qui partent dans tous les sens et qui arracheront bien un sourire ou deux aux plus hargneux des moutons du Hip Hop. Comme le sujet de cette chronique c’est l’album de Don Cho’, on va laisser patauger les médisants dans leur merde, undergrounds jusqu’au cou, et décrypter un peu ce qui se cache derrière ces Vapeurs Toxiques.
Paradoxalement, c’est avec « Apocalypse » qu’on débute l’écoute de l’album. Un premier titre façon 16/9e, bien mis en musique par Pone. Le concepteur de sons de la FF signe neuf des dix-sept instrus, le solde se partageant entre Le Rat Luciano (2), Kore & Skalp (2) et Boussad Badj & Edwyn Mac Lennan. Pour ce qui est du contenu, les textes ont beau fuser dans toutes les directions, les tracks sont construits autour de thèmes précis: fidélité, travail, cinéma ou vie nocturne côtoient des titres plus freestyle comme le sympathique « Aaah » ou la tuerie briseuse de nuque co-signée avec Dadoo, « Sale Sud ». On retrouve aussi Le Rat Luciano et Faby pour parler sentiments sur le bon « Jardin Secret », tandis que la collaboration avec Yaniss Odua et Liberty King apporte une touche ragga appréciable. Evidement, la Fonky Family est de la partie, avec deux titres (un sur l’édition limitée), ce dernier étant accompagné d’un hilarant « Roule »… Au final, si on aime le délire proposé, il y a peu de choses à regretter: quelques scratches supplémentaires et quelques refrains en moins n’auraient pas fait de mal, mais ce n’est rien qui vous empêchera d’user votre platine.
Don Choa ne s’est pas pris trop au sérieux en écrivant son LP, les auditeurs devraient faire de même au moment de l’écouter. Ceux qui apprécient le mélange d’humeur(s) et d’humour devraient passer de bons moments dans les Vapeurs Toxiques.
Jamais deux sans trois… suivant de près les albums du Rat et de Sat, le « p’tit gars sans gène » emmène l’auditeur dans son monde avec une recette qu’on ne trouvera nulle part ailleurs, à savoir des histoires qui partent dans tous les sens et qui arracheront bien un sourire ou deux aux plus hargneux des moutons du Hip Hop. Comme le sujet de cette chronique c’est l’album de Don Cho’, on va laisser patauger les médisants dans leur merde, undergrounds jusqu’au cou, et décrypter un peu ce qui se cache derrière ces Vapeurs Toxiques.
Paradoxalement, c’est avec « Apocalypse » qu’on débute l’écoute de l’album. Un premier titre façon 16/9e, bien mis en musique par Pone. Le concepteur de sons de la FF signe neuf des dix-sept instrus, le solde se partageant entre Le Rat Luciano (2), Kore & Skalp (2) et Boussad Badj & Edwyn Mac Lennan. Pour ce qui est du contenu, les textes ont beau fuser dans toutes les directions, les tracks sont construits autour de thèmes précis: fidélité, travail, cinéma ou vie nocturne côtoient des titres plus freestyle comme le sympathique « Aaah » ou la tuerie briseuse de nuque co-signée avec Dadoo, « Sale Sud ». On retrouve aussi Le Rat Luciano et Faby pour parler sentiments sur le bon « Jardin Secret », tandis que la collaboration avec Yaniss Odua et Liberty King apporte une touche ragga appréciable. Evidement, la Fonky Family est de la partie, avec deux titres (un sur l’édition limitée), ce dernier étant accompagné d’un hilarant « Roule »… Au final, si on aime le délire proposé, il y a peu de choses à regretter: quelques scratches supplémentaires et quelques refrains en moins n’auraient pas fait de mal, mais ce n’est rien qui vous empêchera d’user votre platine.
Don Choa ne s’est pas pris trop au sérieux en écrivant son LP, les auditeurs devraient faire de même au moment de l’écouter. Ceux qui apprécient le mélange d’humeur(s) et d’humour devraient passer de bons moments dans les Vapeurs Toxiques.