Edo G – The Truth Hurts
novembre 1, 2001 (No Comments) by Wrong pour la Balafre Africaine

Edo G – The Truth HurtsAutant l’avouer, on n’attendait pas grand chose de l’album du dénommé Edo G. Ses prestations passées sur différents maxis indépendants, bien que d’un niveau plus que plaisantes, étaient loin de révolutionner nos oreilles. Et voilà que l’individu s’octroie les services de la crème, épaisse, des producteurs locaux (en l’occurrence le fantastique DJ Premier, Pete Rock, DJ Spinna et Nottz, sur le terrifiant « What u know », pour ne citer que les plus fameux), change son flow et balance des textes hors normes : il évite la fatale rime alexandrine pour totalement déstructurer son ancienne façon d’écrire, celle-ci étant devenue totalement imprévisible.

Résultat, voilà un album tout simplement excellent, voire limite instantanément culte. On n’y dénote aucune fausse note, ce qui serait un comble pour un album de musique (sic), dû, il est vrai, à la relative maigreur du disque (« seulement » 14 titres). Mais que ce soit pour les esthètes ou pour les amateurs fondus de hip-hop efficace, sans concession (dans tous les sens du terme), on ne peut que recommander ce disque appétissant vu le calme plat qui touche le hip-hop depuis 4/5 mois. Féroce à l’haleine de feu, tout ce qu’on demande d’un bon album, si on fait abstraction du rejet évident dont la « masse » se verra affligé. Le diable pour eux, un bonheur d’une heure et quart pour nous.

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Edo G – The Truth Hurts
novembre 1, 2001 (No Comments) by Wrong pour la Balafre Africaine

Edo G – The Truth HurtsAutant l’avouer, on n’attendait pas grand chose de l’album du dénommé Edo G. Ses prestations passées sur différents maxis indépendants, bien que d’un niveau plus que plaisantes, étaient loin de révolutionner nos oreilles. Et voilà que l’individu s’octroie les services de la crème, épaisse, des producteurs locaux (en l’occurrence le fantastique DJ Premier, Pete Rock, DJ Spinna et Nottz, sur le terrifiant « What u know », pour ne citer que les plus fameux), change son flow et balance des textes hors normes : il évite la fatale rime alexandrine pour totalement déstructurer son ancienne façon d’écrire, celle-ci étant devenue totalement imprévisible.

Résultat, voilà un album tout simplement excellent, voire limite instantanément culte. On n’y dénote aucune fausse note, ce qui serait un comble pour un album de musique (sic), dû, il est vrai, à la relative maigreur du disque (« seulement » 14 titres). Mais que ce soit pour les esthètes ou pour les amateurs fondus de hip-hop efficace, sans concession (dans tous les sens du terme), on ne peut que recommander ce disque appétissant vu le calme plat qui touche le hip-hop depuis 4/5 mois. Féroce à l’haleine de feu, tout ce qu’on demande d’un bon album, si on fait abstraction du rejet évident dont la « masse » se verra affligé. Le diable pour eux, un bonheur d’une heure et quart pour nous.

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