Disque auto produit par le collectif La Plèbe l’an passé (2014) avec aux commandes le Zulu Natas en collaboration étroite avec Many O Shu et Dj Fievel Flow, ce premier EP (7 tracks) à l’étrange titre est une odyssée rapologique au style boom bap et aux sonorités à fleur de peau, aux ambiances lourdes, pesantes comme on aime, aux mélodies frénétiques en clair-obscur, il s’agit d’une peinture musicale, un tableau de notre époque tourmentée et en quête d’espoir mais les yeux grands ouverts sur un désastre mondial organisé dont les mc’s font l’analyse et donc le constat amer d’une réalité où l’espoir se cherche.
La Plèbe pose un regard cynique de sa conscience éclairée avec des lyrics fins et acides aux allures de verdicts (Guerilla, Apprendre à tomber entre autres), une diction nonchalante et néanmoins expressive, le collectif nous fait visiter l’enfer dans l’envers du décor, au centre de polémiques et à la lueur froide de l’esprit.
On voyage effectivement sans bouger de par la symphonie des samples, la musicalité du projet, on notera Même pas peur bien représentatif de l’exploration en cours, de la recherche opérée par La Plèbe.
Les illustrations sonores et effets, scratches et mixes par Feviel Flow (intro et outro) participent à cette étape alchimique douloureuse qui permet la transformation des êtres, le tout sur des versions aériennes, un boom bap classique (beats et réglages son) fouillé aux sonorités diverses un tantinet jazzy, un tantinet électro avec un penchant pour les violons apportant un aspect soigné à ce tout.
Nibiru on strike rentre dans le vif du sujet concernant les croyances et les paradigmes dans lesquels nous vivons, hymne à l’esprit critique et évocation des questions spirituelles et géo-politiques de notre époque, les stratégies de pouvoir à l’international croisées avec les théories (ou réalités) du complot.
En tous cas, vous m’en direz des nouvelles, j’ai même trouvé ça un peu court, mention « exceptionnel ».
KING SIROKO
Disque auto produit par le collectif La Plèbe l’an passé (2014) avec aux commandes le Zulu Natas en collaboration étroite avec Many O Shu et Dj Fievel Flow, ce premier EP (7 tracks) à l’étrange titre est une odyssée rapologique au style boom bap et aux sonorités à fleur de peau, aux ambiances lourdes, pesantes comme on aime, aux mélodies frénétiques en clair-obscur, il s’agit d’une peinture musicale, un tableau de notre époque tourmentée et en quête d’espoir mais les yeux grands ouverts sur un désastre mondial organisé dont les mc’s font l’analyse et donc le constat amer d’une réalité où l’espoir se cherche.
La Plèbe pose un regard cynique de sa conscience éclairée avec des lyrics fins et acides aux allures de verdicts (Guerilla, Apprendre à tomber entre autres), une diction nonchalante et néanmoins expressive, le collectif nous fait visiter l’enfer dans l’envers du décor, au centre de polémiques et à la lueur froide de l’esprit.
On voyage effectivement sans bouger de par la symphonie des samples, la musicalité du projet, on notera Même pas peur bien représentatif de l’exploration en cours, de la recherche opérée par La Plèbe.
Les illustrations sonores et effets, scratches et mixes par Feviel Flow (intro et outro) participent à cette étape alchimique douloureuse qui permet la transformation des êtres, le tout sur des versions aériennes, un boom bap classique (beats et réglages son) fouillé aux sonorités diverses un tantinet jazzy, un tantinet électro avec un penchant pour les violons apportant un aspect soigné à ce tout.
Nibiru on strike rentre dans le vif du sujet concernant les croyances et les paradigmes dans lesquels nous vivons, hymne à l’esprit critique et évocation des questions spirituelles et géo-politiques de notre époque, les stratégies de pouvoir à l’international croisées avec les théories (ou réalités) du complot.
En tous cas, vous m’en direz des nouvelles, j’ai même trouvé ça un peu court, mention « exceptionnel ».
KING SIROKO