L’histoire du BreakDance raconté par Arte !
novembre 24, 2014 (No Comments) by Blvck Zez

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Arte, la chaîne franco-allemande, se penche sur l’histoire du BreakDance. Voilà qui est intéressant… »Intéressant » est l’adjectif qui convient le mieux à une chaîne comme Arte qui propose des programmes de grande qualité et dont les audiences ne décollent décidément pas. Pourtant en diffusant neuf chapitres de 7 minutes chacun sur l’histoire du BreakDance, Arte vise juste en proposant un Requiem au BreakDance. Rappelons que le BreakDance est l’une des composantes du Hip-Hop au même titre que le Rap. Et il en est pour le moment le parent pauvre au moins au niveau de la visibilité…

Avant d’écrire son brûlot « Le Rap est la musique préféré des Français », Laurent Bouneau avait rappelé l’abécédaire du Hip-Hop en début de Conférence Urban Peace  à un parterre de journalistes ignorants pendus à ses lèvres. Les plus grands sites et magazines de Hip-Hop étaient alors étonnés d’apprendre que le Rap n’était pas la seule composante du Hip-Hop qui pouvait s’enorgueillir de trois autres arts de la rue : le graf, le DJ Set, et le Break Dance. Tout humour mis à part, cette affirmation qui peut paraître évidente l’est beaucoup moins en pratique.

La génération de rappeur des 90′ a popularisé et démocratisé le Rap auprès du public français. Désormais, une vague d’artistes qui naviguent entre le Rap pur et dur, et l’Urban Pop a fini par se fondre dans la grande masse de la variété française. Et il n’est pas étonnant de voir aujourd’hui des rappeurs de renom participer « en chanson » à la lutte contre l’Ebola. Chose impensable à l’époque ou les rappeurs se mobilisaient que dans le strict cadre de la Rap Musique comme par exemple dans le titre « 11’30 contre les lois racistes ». Il ne fait pas de doute comme le prétend Akhénaton que le Rap fait partie intégrante de la musique aujourd’hui. C’est peut être le genre musical qui a connu la meilleure intégration ces dernières années. Le regretter pour des « Old School » et « Street » raisons serait une erreur, le Rap n’a jamais aussi bien marché, et lorsqu’on avance, on ne regarde pas toutes les secondes derrière soi.

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Le « Street Art » et le « Dj Set » ont eux aussi connu un certain essor. L’engouement pour le « Street Art » est assez récent mais impressionnant. Les oeuvres de Street Art s’arrachent à prix d’or. Et même si les puristes dénigrent avec allegresse les rôles pourtant cruciaux qu’ont pu jouer dans cette mascarade des artistes comme Bansky ou des projets comme la Tour Paris 13 ou Djerba Hood, ou encore le street artist photographe JR, il n’en reste pas moins que sans eux le street art ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. Pourquoi une mascarade au fait ? Tout simplement, parce que l’essence du Street Art est anti-commerciale, parce que le Street Art est intrinsèquement vandale, parce que voir des œuvres de Street Art chez des collectionneurs est presque antinomique.

Le Break Dance est resté somme toute assez UnderGround. Non pas parce qu’il a moins d’adeptes, mais il ne bénéficie pas de la même visibilité que le Rap ou le Graffiti qui ont pris ces dernières années énormément d’ampleur. Ce week-end, les plus grands bboys se réunissent pour s’affronter au cours du Redbull BC-One. La chaîne Franco-Allemande en profite pour diffuser une série documentaire consacrée au Hip-Hop.

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On sait que l’histoire du Break Dance est liée à l’effervescence Hip-Hop dans la Ville de New-York. Lorsqu’on sait que les plus grands noms du Rap sont nés à New-York comme Nas, le gamin de Queens Bridge, ou le Wu-Tang Clan, il n’est pas étonnant de voir le Break Dance apparaître dans les soirées New-Yorkaises. Les Bboys s’affrontaient sur la piste avec principalement quatre pas de danse : le toprock, le downrock, les powermoves et les freezes. Au fur et à mesure, les Bboys s’imposent comme la principale attraction des soirées Hip-Hop.

40 ans plus tard, Arte a décidé de donner la parole aux Bboys pour qu’ils racontent eux mêmes l’histoire du Break Dance. En rendant le Break Dance aux BBoys, en expliquant l’essor d’une danse que de plus en plus de jeunes pratiquent à travers les yeux de ses meilleurs représentants, Arte a rendu ses lettres de noblesse à cette composante à part entière du Hip-Hop.

Pour mieux s’en assurer, suivez BBoys sur Arte Creatives à partir du 26 novembre.

Mazdak Vafaei Shalmani

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Arte, la chaîne franco-allemande, se penche sur l’histoire du BreakDance. Voilà qui est intéressant… »Intéressant » est l’adjectif qui convient le mieux à une chaîne comme Arte qui propose des programmes de grande qualité et dont les audiences ne décollent décidément pas. Pourtant en diffusant neuf chapitres de 7 minutes chacun sur l’histoire du BreakDance, Arte vise juste en proposant un Requiem au BreakDance. Rappelons que le BreakDance est l’une des composantes du Hip-Hop au même titre que le Rap. Et il en est pour le moment le parent pauvre au moins au niveau de la visibilité…

Avant d’écrire son brûlot « Le Rap est la musique préféré des Français », Laurent Bouneau avait rappelé l’abécédaire du Hip-Hop en début de Conférence Urban Peace  à un parterre de journalistes ignorants pendus à ses lèvres. Les plus grands sites et magazines de Hip-Hop étaient alors étonnés d’apprendre que le Rap n’était pas la seule composante du Hip-Hop qui pouvait s’enorgueillir de trois autres arts de la rue : le graf, le DJ Set, et le Break Dance. Tout humour mis à part, cette affirmation qui peut paraître évidente l’est beaucoup moins en pratique.

La génération de rappeur des 90′ a popularisé et démocratisé le Rap auprès du public français. Désormais, une vague d’artistes qui naviguent entre le Rap pur et dur, et l’Urban Pop a fini par se fondre dans la grande masse de la variété française. Et il n’est pas étonnant de voir aujourd’hui des rappeurs de renom participer « en chanson » à la lutte contre l’Ebola. Chose impensable à l’époque ou les rappeurs se mobilisaient que dans le strict cadre de la Rap Musique comme par exemple dans le titre « 11’30 contre les lois racistes ». Il ne fait pas de doute comme le prétend Akhénaton que le Rap fait partie intégrante de la musique aujourd’hui. C’est peut être le genre musical qui a connu la meilleure intégration ces dernières années. Le regretter pour des « Old School » et « Street » raisons serait une erreur, le Rap n’a jamais aussi bien marché, et lorsqu’on avance, on ne regarde pas toutes les secondes derrière soi.

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Le « Street Art » et le « Dj Set » ont eux aussi connu un certain essor. L’engouement pour le « Street Art » est assez récent mais impressionnant. Les oeuvres de Street Art s’arrachent à prix d’or. Et même si les puristes dénigrent avec allegresse les rôles pourtant cruciaux qu’ont pu jouer dans cette mascarade des artistes comme Bansky ou des projets comme la Tour Paris 13 ou Djerba Hood, ou encore le street artist photographe JR, il n’en reste pas moins que sans eux le street art ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. Pourquoi une mascarade au fait ? Tout simplement, parce que l’essence du Street Art est anti-commerciale, parce que le Street Art est intrinsèquement vandale, parce que voir des œuvres de Street Art chez des collectionneurs est presque antinomique.

Le Break Dance est resté somme toute assez UnderGround. Non pas parce qu’il a moins d’adeptes, mais il ne bénéficie pas de la même visibilité que le Rap ou le Graffiti qui ont pris ces dernières années énormément d’ampleur. Ce week-end, les plus grands bboys se réunissent pour s’affronter au cours du Redbull BC-One. La chaîne Franco-Allemande en profite pour diffuser une série documentaire consacrée au Hip-Hop.

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On sait que l’histoire du Break Dance est liée à l’effervescence Hip-Hop dans la Ville de New-York. Lorsqu’on sait que les plus grands noms du Rap sont nés à New-York comme Nas, le gamin de Queens Bridge, ou le Wu-Tang Clan, il n’est pas étonnant de voir le Break Dance apparaître dans les soirées New-Yorkaises. Les Bboys s’affrontaient sur la piste avec principalement quatre pas de danse : le toprock, le downrock, les powermoves et les freezes. Au fur et à mesure, les Bboys s’imposent comme la principale attraction des soirées Hip-Hop.

40 ans plus tard, Arte a décidé de donner la parole aux Bboys pour qu’ils racontent eux mêmes l’histoire du Break Dance. En rendant le Break Dance aux BBoys, en expliquant l’essor d’une danse que de plus en plus de jeunes pratiquent à travers les yeux de ses meilleurs représentants, Arte a rendu ses lettres de noblesse à cette composante à part entière du Hip-Hop.

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