Figure de la scène rap indépendante, Swift Guad est un véritable couteau suisse. Auteur, compositeur, réalisateur, cet autodidacte compulsif se renouvelle à chaque fois, et ce depuis bientôt 10 ans. Le MC montreuillois nous revient pour un 3ème album, « La Chute des Corps ». Un opus à son image : sombre, éclectique, surprenant.
Capable d’évoluer sans changer de personnalité, « Gue-da » tient ses promesses et nous livre là un album audacieux et réussi. Les expérimentations y sont nombreuses, entre instrus variées et clips originaux. À l’instar de « J’attends un miracle » ou « Lacune », il a exploré de nouveaux horizons pour cet album.
Laissant libre cours à son imagination, il profite de ces nouvelles sonorités pour dévoiler son intimité. Avec la rime comme vaisseau, il nous fait voyager dans son monde, et nous fait découvrir l’étendue du rap et de ses influences. Chaque ambiance est traitée comme une nouvelle page sur laquelle il déverse son spleen parisien. Avec sa voix rauque et son flow dansant, il nous parle comme souvent de son quotidien infernalement normal. Il partage ses déceptions et ses peurs, de manière poignante et sincère, notamment sur le très bon « Chinese coffee ».
Comme toute prise de risques, cet album a évidemment son lot de mécontents. Les puristes crient déjà au meurtre devant l’introduction (discrète) de l’autotune, et certains redoutent une dérive commerciale. C’est mal connaître le bonhomme. Farouchement attaché à sa liberté, il ne se pose aucune limite musicale, et exprime sa diversité à travers cet album intime et ouvert. Après avoir déclaré à ses débuts qu’« on n’est pas fini avant 30 ans ! », il nous livre, à 33 ans, un album en forme de Rubik’s Cube.
Pari risqué mais payant, « La Chute des corps » est donc un très bon album. Sans confondre rap varié et variétés, Swift signe un projet qui gagne à se faire découvrir.
Sweet Sign
Figure de la scène rap indépendante, Swift Guad est un véritable couteau suisse. Auteur, compositeur, réalisateur, cet autodidacte compulsif se renouvelle à chaque fois, et ce depuis bientôt 10 ans. Le MC montreuillois nous revient pour un 3ème album, « La Chute des Corps ». Un opus à son image : sombre, éclectique, surprenant.
Capable d’évoluer sans changer de personnalité, « Gue-da » tient ses promesses et nous livre là un album audacieux et réussi. Les expérimentations y sont nombreuses, entre instrus variées et clips originaux. À l’instar de « J’attends un miracle » ou « Lacune », il a exploré de nouveaux horizons pour cet album.
Laissant libre cours à son imagination, il profite de ces nouvelles sonorités pour dévoiler son intimité. Avec la rime comme vaisseau, il nous fait voyager dans son monde, et nous fait découvrir l’étendue du rap et de ses influences. Chaque ambiance est traitée comme une nouvelle page sur laquelle il déverse son spleen parisien. Avec sa voix rauque et son flow dansant, il nous parle comme souvent de son quotidien infernalement normal. Il partage ses déceptions et ses peurs, de manière poignante et sincère, notamment sur le très bon « Chinese coffee ».
Comme toute prise de risques, cet album a évidemment son lot de mécontents. Les puristes crient déjà au meurtre devant l’introduction (discrète) de l’autotune, et certains redoutent une dérive commerciale. C’est mal connaître le bonhomme. Farouchement attaché à sa liberté, il ne se pose aucune limite musicale, et exprime sa diversité à travers cet album intime et ouvert. Après avoir déclaré à ses débuts qu’« on n’est pas fini avant 30 ans ! », il nous livre, à 33 ans, un album en forme de Rubik’s Cube.
Pari risqué mais payant, « La Chute des corps » est donc un très bon album. Sans confondre rap varié et variétés, Swift signe un projet qui gagne à se faire découvrir.
Sweet Sign