[…] avaient pourtant l’air sympa, avec leurs styles mi-hipster mi-hamster (avec une rue en guise de cage). Alors pourquoi renverser les passants, briser la […]
Il arbore une belle barbe finement taillée, porte un jean ajusté ou un short court, parfois de couleur orange sanguine, un polo de marque ou un t-shirt flottant au col large, laissant entrevoir sa modeste toison. A son bras pend un sac souple en chanvre dans lequel on peut trouver les deux derniers vinyls qu’il a chiné au disc-store et le chargeur de son smartphone. Il a l’air insouciant et heureux, le monde lui appartient mais il n’en joue pas. Il est cool et modeste.
Heureusement qu’on n’est pas définit par son style de musique. Dans sa playlist, on trouvera tout de même quelques pépites de l’âge d’or du hip hop. Mais aussi un peu de rock, beaucoup d’électro et pourquoi pas, pour les matins embrumés, de la musique classique. Le hipster fume de l’herbe mais seulement de temps en temps. Il boit du bon vin, de la bière belge et des cocktails sans alcool après le sport. Va au boulot en vélo ou en voiture électrique, fait du foot le dimanche mais n’est pas spécialement écolo. Il ne s’intéresse pas à la fin du monde mais ne s’en moque pas non plus.
On ne se qualifie pas de hispter. Ce sont les autres, les médias, les sociologues qui le font à votre place. Lui vit simplement avec son temps, prend le temps de vivre, et se tient au courant des nouveautés musicales, des films à l’affiche et de l’actualité au Moyen-Orient. Il s’en fiche de mourir demain, tant que ses chaussures ne sont pas tâchées. Et il n’est pas fâché d’aller travailler le lundi parce qu’il a un job cool. Il est graphiste ou consultant en informatique, bosse dans la com ou l’évènementiel et aimerait faire plus d’humanitaire. Idéalement il est en freelance, pour éviter les embouteillages aux heures de pointe.
Il a plein de potes qu’il voit en vrai, à la terrasse d’un café, et encore plus sur les réseaux sociaux. Il appelle sa maman tous les deux jours, pour lui donner des nouvelles et prendre des siennes, prend ses vacances hors-saisons et les passe au soleil ou à la neige, à Casa ou Avoriaz. Si tu lis cet article sur une tablette dans ton salon, dans le métro ou au bistrot, en attendant tes potes avec qui tu as prévu d’aller voir une expo street-art avec cocktail de vernissage, tu es peut-être un hipster. C’est une bonne chose car les hipster sont cools. Et on les aime.
Laurent Perrin
Ci-dessous des exemples de hipster. Existe aussi en femme mais sans la barbe.
Il arbore une belle barbe finement taillée, porte un jean ajusté ou un short court, parfois de couleur orange sanguine, un polo de marque ou un t-shirt flottant au col large, laissant entrevoir sa modeste toison. A son bras pend un sac souple en chanvre dans lequel on peut trouver les deux derniers vinyls qu’il a chiné au disc-store et le chargeur de son smartphone. Il a l’air insouciant et heureux, le monde lui appartient mais il n’en joue pas. Il est cool et modeste.
Heureusement qu’on n’est pas définit par son style de musique. Dans sa playlist, on trouvera tout de même quelques pépites de l’âge d’or du hip hop. Mais aussi un peu de rock, beaucoup d’électro et pourquoi pas, pour les matins embrumés, de la musique classique. Le hipster fume de l’herbe mais seulement de temps en temps. Il boit du bon vin, de la bière belge et des cocktails sans alcool après le sport. Va au boulot en vélo ou en voiture électrique, fait du foot le dimanche mais n’est pas spécialement écolo. Il ne s’intéresse pas à la fin du monde mais ne s’en moque pas non plus.
On ne se qualifie pas de hispter. Ce sont les autres, les médias, les sociologues qui le font à votre place. Lui vit simplement avec son temps, prend le temps de vivre, et se tient au courant des nouveautés musicales, des films à l’affiche et de l’actualité au Moyen-Orient. Il s’en fiche de mourir demain, tant que ses chaussures ne sont pas tâchées. Et il n’est pas fâché d’aller travailler le lundi parce qu’il a un job cool. Il est graphiste ou consultant en informatique, bosse dans la com ou l’évènementiel et aimerait faire plus d’humanitaire. Idéalement il est en freelance, pour éviter les embouteillages aux heures de pointe.
Il a plein de potes qu’il voit en vrai, à la terrasse d’un café, et encore plus sur les réseaux sociaux. Il appelle sa maman tous les deux jours, pour lui donner des nouvelles et prendre des siennes, prend ses vacances hors-saisons et les passe au soleil ou à la neige, à Casa ou Avoriaz. Si tu lis cet article sur une tablette dans ton salon, dans le métro ou au bistrot, en attendant tes potes avec qui tu as prévu d’aller voir une expo street-art avec cocktail de vernissage, tu es peut-être un hipster. C’est une bonne chose car les hipster sont cools. Et on les aime.
Laurent Perrin
Ci-dessous des exemples de hipster. Existe aussi en femme mais sans la barbe.
[…] avaient pourtant l’air sympa, avec leurs styles mi-hipster mi-hamster (avec une rue en guise de cage). Alors pourquoi renverser les passants, briser la […]
[…] projet n’a rien d’élitiste mais il finira sans doute par être écouté exclusivement par des hipsters, qui accorderont son écoute à un plateau repas vegan au Pause Café 41 Rue de Charonne. Cela dit […]
[…] téléchargement. Devant cette démocratisation un peu abrupte de son privilège de connaisseurs, le Hipster s’est tourné vers le vinyle, son côté vintage, et sa qualité sonore dont on ne cesse […]
[…] avaient pourtant l’air sympa, avec leurs styles mi-hipster mi-hamster (avec une rue en guise de cage). Alors pourquoi renverser les passants, briser la […]
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[…] téléchargement. Devant cette démocratisation un peu abrupte de son privilège de connaisseurs, le Hipster s’est tourné vers le vinyle, son côté vintage, et sa qualité sonore dont on ne cesse […]