1993, la révolution sonore est déclarée. Staten Island, quartier de New York alors presque inconnu, devient capitale du Hip-Hop avec l’arrivée de ce disque mal mixé, mais qui a pourtant bouleversé la manière de faire du son pour un album de rap. Et ce changement des règles nous le devons à RZA, concepteur encore discret du crew qui balafra à jamais la face de notre musique. Pour RZA, le son Hip Hop idéal est un beat minimaliste associé à des samples inédits et guerriers, mais surtout des samples pas forcément musicaux, comme le prouvent l’utilisation d’un bruit de sabre qui tranche l’air ou de basses très saturées se transformant en une entêtante mélodie. Et on ne s’est toujours pas remis de l’impact de ces rappeurs devenus des stars mondiales après ce disque où Raekwon, Method Man, GZA et les autres détruisaient les flows présents à l’époque en apportant des techniques de rap inédites et toujours d’actualité. On pourrait se dire aujourd’hui que ce disque n’était qu’un one shot, surtout après leur décevant second album Wu-Tang Forever. Mais les albums de Ghostface Killa, Inspecta Deck et Raekwon sortis six ans après prouveront le contraire. « Wu-Tang Clan ain’t nothing to fuck with » !
1993, la révolution sonore est déclarée. Staten Island, quartier de New York alors presque inconnu, devient capitale du Hip-Hop avec l’arrivée de ce disque mal mixé, mais qui a pourtant bouleversé la manière de faire du son pour un album de rap. Et ce changement des règles nous le devons à RZA, concepteur encore discret du crew qui balafra à jamais la face de notre musique. Pour RZA, le son Hip Hop idéal est un beat minimaliste associé à des samples inédits et guerriers, mais surtout des samples pas forcément musicaux, comme le prouvent l’utilisation d’un bruit de sabre qui tranche l’air ou de basses très saturées se transformant en une entêtante mélodie. Et on ne s’est toujours pas remis de l’impact de ces rappeurs devenus des stars mondiales après ce disque où Raekwon, Method Man, GZA et les autres détruisaient les flows présents à l’époque en apportant des techniques de rap inédites et toujours d’actualité. On pourrait se dire aujourd’hui que ce disque n’était qu’un one shot, surtout après leur décevant second album Wu-Tang Forever. Mais les albums de Ghostface Killa, Inspecta Deck et Raekwon sortis six ans après prouveront le contraire. « Wu-Tang Clan ain’t nothing to fuck with » !