Hip Hop à la sauce Rissa Boo!
juin 2, 2013 (No Comments) by kingsiroko

Yo, oohhhhh!! …  je reprends la plume pour une deuxième interview/entretien, cette fois, je ne suis pas le candidat mais celui qui cuisine à la sauce hip hop épicée et tout et tout… L’article concerne un MC, artiste qui m’a envoyé sa vidéo via facebook dont j’ai carrément kiffé le style et l’état d’esprit!  Donc puisque l’accroche était déjà bonne la première fois, je suis mon intuition et je donne rancard à mister Rissa Boo, MC franco-luso-anglophone à la maison.

En effet, après une poignée de main  franche et chaleureuse, je découvre quelqu’un à la fois hyper spontanée, détendu mais également déterminé et plutôt cultivé niveau Hip Hop…

King Siroko (KS) : Salut , peux tu te présenter à nos lecteurs cosmiques dans la simplicité?
Rissa Boo (RB): Rissa Boo, 28 ans. MC.

KS : Donc pour commencer où vis tu l’ami ?
RB : Actuellement à Paris mais je suis très souvent en mouvement.

KS : Tu fais quoi au juste dans la vie?
RB : Mmmm…Bboy avant tout et là, je suis un MC qui prépare son album !

KS : Ok, pour la suite de l’interrogatoire (lol), j’aimerai bien que tu nous résumes ton parcours?
RB : Je suis arrivé dans la culture Hip Hop via le graffiti et le break à l’âge de 16 ans.
J’ai eu une association hip hop, j’animais sur RDC une émission Hip Hop International (Japon, Espagne, Brésil). Très jeune, j’écoutais des trucs style Ntm, Assassin, le Wu Tang, et en lisant « rap ta France », j’ai découvert le nom des pionniers ensuite, j’ai eu un déclic, puis je me suis mis à fond dedans.
J’ai réalisé que le hip hop n’était pas un effet de mode mais un truc présent depuis longtemps, une vraie culture et cela m’a touché, par les témoins de cette culture via les livres et magazines (Deenasty, Afrika Bambaataa, etc.) et la devise « Peace Unity Love and Having Fun », j’ai été touché par le concept et pas seulement le rap, par la musique  Hip Hop.
J’ai donc créé une association par rapport à cela car cela me parlait vraiment.
Fin 2007, après 3 ans d’études en psychologie, j’ai décidé de quitter mes études et la France pour vivre à New York, pour mieux ressentir les connexions de là bas. J’ai vécu à Harlem pendant 1 an. Depuis, je considère que c’était un pélerinage Hip Hop. Après quelques mix tapes et voyages de 2008 à 2011 (Brésil, Londres), je me décide enfin à faire mon premier album.

KS : Quelle est la signification de ton blase, ça vient d’où Rissa boo?
RB : C’était mon nom de tagueur, une question de style et de prononciation, ça sonne bien quoi! « You’re boo », me disait une collègue, ça veut dire : t’es mignon (rires). C’est pour adoucir le côté Rissa! C’est un mélange de sons qui n’a pas de réelle signification, ça sonne bien pour moi.

KS : Quelle est la définition de ton style et quelles sont tes influences musicales?
RB : Je suis très Hip Hop oldschool, 80/90 plutôt new-yorkais, hip hop alternatif. Du genre : Beastie boys, Mos def, Talib kweli, The Roots, A tribe called quest, Run DMC, NTM ;  l’énergie qu’ils avaient sur scène m’a scotché. Musicalement le Hip hop, vers 2003, j’ai arrêté d’en écouter pour m’ouvrir à d’autres musiques jusqu’à aujourd’hui… Donc j’écoute aussi de la soul, de la pop, de l’electro, de la world music, de la funk, trip hop, black music…
Cela me sert de base, c’est comme un filtre musical qui ramène tous ces univers musicaux dans mon Hip Hop. 2013, touches futuristiques, actuelles. pour lui donner une fraîcheur actuelle, pour le rajeunir.

KS : Donc tu as un projet en cours?
RB : Le projet en cours est un album de 14 titres où majoritairement rappé en anglais avec quelques textes français et portugais. Musicalement, ça peut aller du très sombre (trip hop) au très fou, festif, quelque chose d’assez extrême, en fait, c’est une tentative d’exprimer et d’aller vers plusieurs sentiments, dans plusieurs directions. Tous les sons ont été faits par un ami à moi qu s’appelle Alvin Thomas. L’idée conceptuelle de l’album c’est un bboy dans la ville, moi toi dans la métropole dans la société, une sorte de description.

KS :  Oui et donc le choix de l’anglais pour l’album, tu peux développer?
RB : Tout d’abord, ce n’est pas par mépris de la langue français ni par adoration de la langue anglaise que j’ai fait ce choix mais parce que, ayant pas mal bougé, j’ai rencontré du monde, notamment à New York, j’ai joué avec les différentes langues, je jonglais entre portugais, anglais et français pour donner des renseignements, un bon exercice, je t’avoue!
C’est plus pour le côté linguistique et pour qu’une majorité de personne puisse me comprendre. Tout le monde parle un peu anglais sur la planète non pour me la jouer ricain. Donc en résumé pour se faire comprendre d’un max de gens sur la Terre.

KS : Et la sortie de projet, c’est pour…?
RB : … pour bientôt, je ne sais pas encore donc restez connectés.

KS : Une petite anecdote? un moment mémorable dans ton parcours?
RB : Si tu te souviens de ce que j’ai dit au début de l’interview, j’étais parti pour ressentir des choses à New York mais, au final, je ne les ai pas vraiment ressenti, y’avait plus cet engouement.
L’année d’après, j’ai voyagé à Rio et à Sao Polo, là-bas, j’ai vu tous les murs graffés, ça a fait tilt! : l’énergie s’était déplacée au Brésil et là j’ai trouvé ce que je cherchais à New York!!! Une dédicace aux personnalités rencontrées dont King Nino Brown, Afrika Brasil, El son triumph, Casa do Hip Hop pour leur travail de terrain. Big up!

KS : Tu fais de la scène en ce moment?
RB : Oui, danse et rap, des scènes en préparation avec un collectif de djs et beatmakers, dans un premier temps.

KS : Tu dirais quoi de l’actualité rapologique ?
RB : Je suis un peu déconnecté de tout ce qui est rap en ce moment car, en surface, je suis pas très intéressé mais, en profondeur, il ya  des choses très intéressantes à aller chercher notamment comme le label Stones Throw (un groupe nommé Underarchivers qui me parle beaucoup), j’aime aussi des mecs comme Joey Balas et Tyler the Creator qui arrivent avec des choses nouvelles et intéressantes à découvrir, renouvelant le hip hop à mon sens.

KS : Ce que tu penses des concours de rap avec les « punchlines », des clashs?
RB : Je garde de la distance car je ne pratique pas cet art, je m’oriente dans la création, le hip hop me plait en tant qu’œuvre artistique, mais cela suscite un engouement chez certaines personnes, je respecte ça et je trouve ça positif, ça reste dans la compétition qui est un des moteurs du Hip Hop, voilà! lol!

KS : Le mot de la fin? une déclaration à faire?
RB : Stay tuned…restez connectés! lol

03/05/2013
Paris @ home sweet home!

www.facebook.com/rissaboomusic

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Hip Hop à la sauce Rissa Boo!
juin 2, 2013 (No Comments) by kingsiroko

Yo, oohhhhh!! …  je reprends la plume pour une deuxième interview/entretien, cette fois, je ne suis pas le candidat mais celui qui cuisine à la sauce hip hop épicée et tout et tout… L’article concerne un MC, artiste qui m’a envoyé sa vidéo via facebook dont j’ai carrément kiffé le style et l’état d’esprit!  Donc puisque l’accroche était déjà bonne la première fois, je suis mon intuition et je donne rancard à mister Rissa Boo, MC franco-luso-anglophone à la maison.

En effet, après une poignée de main  franche et chaleureuse, je découvre quelqu’un à la fois hyper spontanée, détendu mais également déterminé et plutôt cultivé niveau Hip Hop…

King Siroko (KS) : Salut , peux tu te présenter à nos lecteurs cosmiques dans la simplicité?
Rissa Boo (RB): Rissa Boo, 28 ans. MC.

KS : Donc pour commencer où vis tu l’ami ?
RB : Actuellement à Paris mais je suis très souvent en mouvement.

KS : Tu fais quoi au juste dans la vie?
RB : Mmmm…Bboy avant tout et là, je suis un MC qui prépare son album !

KS : Ok, pour la suite de l’interrogatoire (lol), j’aimerai bien que tu nous résumes ton parcours?
RB : Je suis arrivé dans la culture Hip Hop via le graffiti et le break à l’âge de 16 ans.
J’ai eu une association hip hop, j’animais sur RDC une émission Hip Hop International (Japon, Espagne, Brésil). Très jeune, j’écoutais des trucs style Ntm, Assassin, le Wu Tang, et en lisant « rap ta France », j’ai découvert le nom des pionniers ensuite, j’ai eu un déclic, puis je me suis mis à fond dedans.
J’ai réalisé que le hip hop n’était pas un effet de mode mais un truc présent depuis longtemps, une vraie culture et cela m’a touché, par les témoins de cette culture via les livres et magazines (Deenasty, Afrika Bambaataa, etc.) et la devise « Peace Unity Love and Having Fun », j’ai été touché par le concept et pas seulement le rap, par la musique  Hip Hop.
J’ai donc créé une association par rapport à cela car cela me parlait vraiment.
Fin 2007, après 3 ans d’études en psychologie, j’ai décidé de quitter mes études et la France pour vivre à New York, pour mieux ressentir les connexions de là bas. J’ai vécu à Harlem pendant 1 an. Depuis, je considère que c’était un pélerinage Hip Hop. Après quelques mix tapes et voyages de 2008 à 2011 (Brésil, Londres), je me décide enfin à faire mon premier album.

KS : Quelle est la signification de ton blase, ça vient d’où Rissa boo?
RB : C’était mon nom de tagueur, une question de style et de prononciation, ça sonne bien quoi! « You’re boo », me disait une collègue, ça veut dire : t’es mignon (rires). C’est pour adoucir le côté Rissa! C’est un mélange de sons qui n’a pas de réelle signification, ça sonne bien pour moi.

KS : Quelle est la définition de ton style et quelles sont tes influences musicales?
RB : Je suis très Hip Hop oldschool, 80/90 plutôt new-yorkais, hip hop alternatif. Du genre : Beastie boys, Mos def, Talib kweli, The Roots, A tribe called quest, Run DMC, NTM ;  l’énergie qu’ils avaient sur scène m’a scotché. Musicalement le Hip hop, vers 2003, j’ai arrêté d’en écouter pour m’ouvrir à d’autres musiques jusqu’à aujourd’hui… Donc j’écoute aussi de la soul, de la pop, de l’electro, de la world music, de la funk, trip hop, black music…
Cela me sert de base, c’est comme un filtre musical qui ramène tous ces univers musicaux dans mon Hip Hop. 2013, touches futuristiques, actuelles. pour lui donner une fraîcheur actuelle, pour le rajeunir.

KS : Donc tu as un projet en cours?
RB : Le projet en cours est un album de 14 titres où majoritairement rappé en anglais avec quelques textes français et portugais. Musicalement, ça peut aller du très sombre (trip hop) au très fou, festif, quelque chose d’assez extrême, en fait, c’est une tentative d’exprimer et d’aller vers plusieurs sentiments, dans plusieurs directions. Tous les sons ont été faits par un ami à moi qu s’appelle Alvin Thomas. L’idée conceptuelle de l’album c’est un bboy dans la ville, moi toi dans la métropole dans la société, une sorte de description.

KS :  Oui et donc le choix de l’anglais pour l’album, tu peux développer?
RB : Tout d’abord, ce n’est pas par mépris de la langue français ni par adoration de la langue anglaise que j’ai fait ce choix mais parce que, ayant pas mal bougé, j’ai rencontré du monde, notamment à New York, j’ai joué avec les différentes langues, je jonglais entre portugais, anglais et français pour donner des renseignements, un bon exercice, je t’avoue!
C’est plus pour le côté linguistique et pour qu’une majorité de personne puisse me comprendre. Tout le monde parle un peu anglais sur la planète non pour me la jouer ricain. Donc en résumé pour se faire comprendre d’un max de gens sur la Terre.

KS : Et la sortie de projet, c’est pour…?
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KS : Une petite anecdote? un moment mémorable dans ton parcours?
RB : Si tu te souviens de ce que j’ai dit au début de l’interview, j’étais parti pour ressentir des choses à New York mais, au final, je ne les ai pas vraiment ressenti, y’avait plus cet engouement.
L’année d’après, j’ai voyagé à Rio et à Sao Polo, là-bas, j’ai vu tous les murs graffés, ça a fait tilt! : l’énergie s’était déplacée au Brésil et là j’ai trouvé ce que je cherchais à New York!!! Une dédicace aux personnalités rencontrées dont King Nino Brown, Afrika Brasil, El son triumph, Casa do Hip Hop pour leur travail de terrain. Big up!

KS : Tu fais de la scène en ce moment?
RB : Oui, danse et rap, des scènes en préparation avec un collectif de djs et beatmakers, dans un premier temps.

KS : Tu dirais quoi de l’actualité rapologique ?
RB : Je suis un peu déconnecté de tout ce qui est rap en ce moment car, en surface, je suis pas très intéressé mais, en profondeur, il ya  des choses très intéressantes à aller chercher notamment comme le label Stones Throw (un groupe nommé Underarchivers qui me parle beaucoup), j’aime aussi des mecs comme Joey Balas et Tyler the Creator qui arrivent avec des choses nouvelles et intéressantes à découvrir, renouvelant le hip hop à mon sens.

KS : Ce que tu penses des concours de rap avec les « punchlines », des clashs?
RB : Je garde de la distance car je ne pratique pas cet art, je m’oriente dans la création, le hip hop me plait en tant qu’œuvre artistique, mais cela suscite un engouement chez certaines personnes, je respecte ça et je trouve ça positif, ça reste dans la compétition qui est un des moteurs du Hip Hop, voilà! lol!

KS : Le mot de la fin? une déclaration à faire?
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