Ciel étoilé, écoute attentive dans mon appartement de Boboche, je suis comme dans une roulotte, assis devant mon ordinateur à imaginer ce nouvel-ancien univers proposé par l’ami Hippocampe Fou qui avec « Céleste » signe un deuxième album bien rythmé et mélodieux, soigné et musical, je me sens bien, presque tenté d’apéroter, je me contente de laisser filer, s’égrainer les minutes dans un demi-extase auditive, un rien d’humour vient me gratter les aisselles, je suis saisi de la littérature d’Hippo qui ne manque pas de vocabulaire, de flows, de phases, de truculences verbales… Et si nous allions l’interroger, chiche, allez, j’arrête les cacahuètes et le bon vin, direction l’école des buissons folle et profonde, ça défile et c’est fluide, ça fuse, féérique fantasmagorique, flux fin et finalement au firmanent… troqua mon scaphandre pour la combinaison d’astrophysicien (à la Hubert Reeves) ou pour aller admirer la Terre en esquivant les déchets de l’espace, il me semble comme dans Gravity… ! Ok je remets les pieds sur Terre, à vous de lire…
Comment ça va depuis la dernière fois ?
Ça plane pour moi ! Je suis désormais papa de deux enfants et de deux albums.
Deux phrases pour parler de ton nouvel album ?
Après avoir exploré le monde sous-marin avec mon précédent album °°AQUATRIP°°, j’ai décidé cette fois de viser le ciel. L’eau de mer s’évapore pour former les nuages et disons que dans ce nouvel album ☆ CÉLESTE ☆, le cheval de mer qui sommeille en moi rêve de devenir Pégase et d’atteindre le 7ème ciel.
Ne serais tu pas la voix off d’un prochain documentaire sur le monde sous-marin ou d’un film d’animation ?
J’en serais ravi.
As tu déjà envisagé de faire du doublage de voix ou du cinéma en tant qu’acteur ou réalisateur ?
J’ai déjà enregistré quelques voix-off et doublé des personnages animés notamment une poubelle boulimique (court-métrage pour une campagne de sensibilisation à la lutte contre le gaspillage alimentaire) et une game Boy (série « Ninetiz » par Biscuit Studio).
Comment s’est fait le choix des morceaux (des beats) et les featurings (Céo, Gael Faye, The Procussions) de ton album ?
Je fonctionne toujours au coup de coeur musical, textuel. Ce n’est pas la notoriété de l’artiste qui motive mon choix mais son talent et sa personnalité. Je suis fier d’avoir collaboré avec tous ses beatmakers (Blanka, Central Parks, Stan-E, Céo, Aociz, DEFLOn), rappeurs (Céo, Gaël Faye & The Procussions), musiciens (Marine Thibault, Greg Zlap, Francisco Gonzalez, François Chatal), choristes (Mary May & EMJI) et aussi photographe/graphiste (Fifou), maquilleuse (Marion Fontaine)… C’est un véritable travail d’équipe !
Quel est ton degrés d’exigence vis-à-vis de toi-même et des autres en musique ?
J’aime les artistes qui prennent des risques, qui n’ont pas peur de l’autodérision et qui cherchent à évoluer, à se réinventer à chaque morceau, chaque album, chaque clip, chaque film… J’accorde une grande importance au texte, au flow, à la musicalité des mots. J’aime une oeuvre quand elle m’interpelle, me surprend, me transcende… J’aime ce qui est insolite, fou, original ET maîtrisé (pas calculé, ; maîtrisé, dompté).
À qui aimerais-tu faire une dédicace ?
À toute mon équipe qui assure : mes acolytes scéniques (Céo, Aociz & Damien à la lumière), mes managers (Excuse My French : Eva & Tom), mon attachée de presse (Marie Britsch), mes tourneurs (Blue Line : Stéphane, Sabine & Naïma), mes producteurs (30 Février : Philippe, Greta & Pierre) ainsi qu’à celles et ceux qui ont cru en moi et soutenu depuis le début.
Es-tu attiré par la trap music, les tendances anglaises du Hip-Hop ?
J’écoute pas mal de rap, je suis toujours à la recherche de la pépite, de la perle rare. J’aime découvrir des artistes et leur univers. Quel que soit le style : grime, trap, voire cloud j’aime les subs et plus généralement la basse – j’adorais « Cypress Hill » pour ça : les lignes de basse ultra efficaces mariées à la voix nasillarde de B-Real. Il y a d’excellents titres dans chaque courant du rap. Je trouve juste dommage que de nombreux rappeurs français reproduisent ce qui se fait outre-Atlantique (instrus, flows, tenues, danses) et ne cherchent pas à avoir un style unique.
Ton dernier film regardé au cinéma ?
« Hôtel Transylvanie 2 », avec ma fille.
Combien de temps as-tu pris pour faire ce deuxième album et qu’est-ce qui t’a motivé à poursuivre le trip dans l’espace du ciel ?
J’ai mis 6 mois à écrire et maquetter tous les morceaux, puis j’ai tout enregistré dans le studio de Blanka qui a réalisé l’album, signé les arrangements ainsi que le mix et le mastering. Je voulais garder cette idée de voyage, de parcours tout en changeant de milieu, d’élément. Je travaille déjà sur un nouveau voyage musical.
Es-tu pleinement satisfait de cet album ? Quelle mention lui donnes-tu avec le recul ?
J’ai essayé d’être le plus sincère possible, d’être fidèle à moi-même, de traiter de thèmes qui me touchaient sans pour autant perdre ma folie et ce côté rêveur. C’est le projet dans lequel je me reconnais le plus aujourd’hui. Il est aussi sombre que pétillant, comme je le disais plus haut, je change, j’évolue, je grandis, mes parents vieillissent, certains proches ont disparu, je suis père de famille mais je garde mon âme d’enfant.
Sur cet album il y a une musicalité très développée, de belles mélodies, des instruments qui jouent, des chorus, tu confirmes ?
Blanka a été un excellent réalisateur et a veillé à la cohérence musicale. Je suis arrivé avec mes maquettes, des idées de mélodies et d’arrangements. Blanka et les musiciens, choristes qui sont venus enregistrer ont assuré. De mon côté, j’ai « aéré » un peu mes couplets et chantonné mes refrains avant de les écrire.
Quels sont tes projets pour la suite de cette aventure musicale, des pistes ?
Je travaille déjà sur un nouveau voyage musical. Comme tu le sais, j’aime changer d’élément…
Qu’est ce qui a inspiré les titres de ce nouvel album ? Tes références, tes préférences ?
La vie, l’art, le hasard… Il me semble que David Lynch, réalisateur que j’adore, a un jour comparé les idées à des poissons nageant autour de lui, en disant qu’il en attrapait de temps en temps avec son filet. Je vois aussi la création comme cela. D’abord la révélation puis le travail. Il y a un passage dans le morceau « Las Estrellas » où je parle du processus créatif, de l’écriture, c’est une suite d’actions, il faut se mettre dans le mood, méditer, fouiller, trouver, travailler le texte puis l’interprétation.
Je note un travail de maître au niveau de la langue française, c’est très riche en vocabulaire et très fin niveau esprit, jeux de mots ?
Merci ! Comme je le dis dans le « Freestyle Céleste » mis en ligne sur YouTube en mai dernier pour annoncer la sortie de l’album : « Quand j’écris, j’réfléchis jusqu’à c’que je sue. ».
Peux tu parler de tout ?
Je pense que oui mais j’ai toujours besoin de trouver un angle qui me convient. Je dois pouvoir aborder le sujet avec la conviction que ce que je vais dire présente un intérêt. En me disant que plus je suis sincère, plus ça me ressemblera et plus cela sera différent des autres morceaux traitant du même thème. Il faut évidemment que le sujet me touche, m’émeuve ou me fasse rire, qu’il réveille mes émotions. Le but étant souvent d’écrire un morceau aussi intemporel que personnel.
Ton univers reste à part dans le rap français, très spécial et original, as tu parfois l’envie de faire autre chose, de chanter dans un autre style ?
Je suis passé du rap aquatique au rap céleste. L’idée étant toujours de proposer un point de vue original sur le monde réel et imaginaire. Je dis souvent que je fais de la chanson rappée.
As tu prévu de faire une pause après tout cela, d’explorer d’autres domaines artistiques ?
Le cinéma m’attire toujours autant et, qui sait, je passerai peut-être un jour derrière la caméra.
Les prochaines dates de concert ? Des clips ? Des émissions ?
Le ☆ CÉLESTE TOUR ☆ ne fait que commencer. Vous pouvez retrouver toutes les dates ici —> https://www.facebook.com/hippocampefou/app/123966167614127/
À noter qu’un show Céleste est aura lieu le 12 février prochain au Pan Piper à Paris avec de nombreux invités prestigieux !
Plusieurs clips fous sont en préparation.
La promo continue.
Pas trop dur d’être papa (la vie de famille) et de faire de la scène ?
C’est fatiguant mais je trouve un parfait équilibre dans cette « double vie ». Je m’amuse autant sur scène qu’à la maison.
Des liens ?
☆ CÉLESTE ☆ est disponible ici —> http://hippo.lnk.to/aXBZ3
Facebook —> https://www.facebook.com/hippocampefou/
YouTube —> https://www.youtube.com/user/HippocampeFou
Twitter —> https://twitter.com/hippocampefou
Instagram —> https://instagram.com/hippocampe_fou/
Merci Grand Hippo Fou !
Ciel étoilé, écoute attentive dans mon appartement de Boboche, je suis comme dans une roulotte, assis devant mon ordinateur à imaginer ce nouvel-ancien univers proposé par l’ami Hippocampe Fou qui avec « Céleste » signe un deuxième album bien rythmé et mélodieux, soigné et musical, je me sens bien, presque tenté d’apéroter, je me contente de laisser filer, s’égrainer les minutes dans un demi-extase auditive, un rien d’humour vient me gratter les aisselles, je suis saisi de la littérature d’Hippo qui ne manque pas de vocabulaire, de flows, de phases, de truculences verbales… Et si nous allions l’interroger, chiche, allez, j’arrête les cacahuètes et le bon vin, direction l’école des buissons folle et profonde, ça défile et c’est fluide, ça fuse, féérique fantasmagorique, flux fin et finalement au firmanent… troqua mon scaphandre pour la combinaison d’astrophysicien (à la Hubert Reeves) ou pour aller admirer la Terre en esquivant les déchets de l’espace, il me semble comme dans Gravity… ! Ok je remets les pieds sur Terre, à vous de lire…
Comment ça va depuis la dernière fois ?
Ça plane pour moi ! Je suis désormais papa de deux enfants et de deux albums.
Deux phrases pour parler de ton nouvel album ?
Après avoir exploré le monde sous-marin avec mon précédent album °°AQUATRIP°°, j’ai décidé cette fois de viser le ciel. L’eau de mer s’évapore pour former les nuages et disons que dans ce nouvel album ☆ CÉLESTE ☆, le cheval de mer qui sommeille en moi rêve de devenir Pégase et d’atteindre le 7ème ciel.
Ne serais tu pas la voix off d’un prochain documentaire sur le monde sous-marin ou d’un film d’animation ?
J’en serais ravi.
As tu déjà envisagé de faire du doublage de voix ou du cinéma en tant qu’acteur ou réalisateur ?
J’ai déjà enregistré quelques voix-off et doublé des personnages animés notamment une poubelle boulimique (court-métrage pour une campagne de sensibilisation à la lutte contre le gaspillage alimentaire) et une game Boy (série « Ninetiz » par Biscuit Studio).
Comment s’est fait le choix des morceaux (des beats) et les featurings (Céo, Gael Faye, The Procussions) de ton album ?
Je fonctionne toujours au coup de coeur musical, textuel. Ce n’est pas la notoriété de l’artiste qui motive mon choix mais son talent et sa personnalité. Je suis fier d’avoir collaboré avec tous ses beatmakers (Blanka, Central Parks, Stan-E, Céo, Aociz, DEFLOn), rappeurs (Céo, Gaël Faye & The Procussions), musiciens (Marine Thibault, Greg Zlap, Francisco Gonzalez, François Chatal), choristes (Mary May & EMJI) et aussi photographe/graphiste (Fifou), maquilleuse (Marion Fontaine)… C’est un véritable travail d’équipe !
Quel est ton degrés d’exigence vis-à-vis de toi-même et des autres en musique ?
J’aime les artistes qui prennent des risques, qui n’ont pas peur de l’autodérision et qui cherchent à évoluer, à se réinventer à chaque morceau, chaque album, chaque clip, chaque film… J’accorde une grande importance au texte, au flow, à la musicalité des mots. J’aime une oeuvre quand elle m’interpelle, me surprend, me transcende… J’aime ce qui est insolite, fou, original ET maîtrisé (pas calculé, ; maîtrisé, dompté).
À qui aimerais-tu faire une dédicace ?
À toute mon équipe qui assure : mes acolytes scéniques (Céo, Aociz & Damien à la lumière), mes managers (Excuse My French : Eva & Tom), mon attachée de presse (Marie Britsch), mes tourneurs (Blue Line : Stéphane, Sabine & Naïma), mes producteurs (30 Février : Philippe, Greta & Pierre) ainsi qu’à celles et ceux qui ont cru en moi et soutenu depuis le début.
Es-tu attiré par la trap music, les tendances anglaises du Hip-Hop ?
J’écoute pas mal de rap, je suis toujours à la recherche de la pépite, de la perle rare. J’aime découvrir des artistes et leur univers. Quel que soit le style : grime, trap, voire cloud j’aime les subs et plus généralement la basse – j’adorais « Cypress Hill » pour ça : les lignes de basse ultra efficaces mariées à la voix nasillarde de B-Real. Il y a d’excellents titres dans chaque courant du rap. Je trouve juste dommage que de nombreux rappeurs français reproduisent ce qui se fait outre-Atlantique (instrus, flows, tenues, danses) et ne cherchent pas à avoir un style unique.
Ton dernier film regardé au cinéma ?
« Hôtel Transylvanie 2 », avec ma fille.
Combien de temps as-tu pris pour faire ce deuxième album et qu’est-ce qui t’a motivé à poursuivre le trip dans l’espace du ciel ?
J’ai mis 6 mois à écrire et maquetter tous les morceaux, puis j’ai tout enregistré dans le studio de Blanka qui a réalisé l’album, signé les arrangements ainsi que le mix et le mastering. Je voulais garder cette idée de voyage, de parcours tout en changeant de milieu, d’élément. Je travaille déjà sur un nouveau voyage musical.
Es-tu pleinement satisfait de cet album ? Quelle mention lui donnes-tu avec le recul ?
J’ai essayé d’être le plus sincère possible, d’être fidèle à moi-même, de traiter de thèmes qui me touchaient sans pour autant perdre ma folie et ce côté rêveur. C’est le projet dans lequel je me reconnais le plus aujourd’hui. Il est aussi sombre que pétillant, comme je le disais plus haut, je change, j’évolue, je grandis, mes parents vieillissent, certains proches ont disparu, je suis père de famille mais je garde mon âme d’enfant.
Sur cet album il y a une musicalité très développée, de belles mélodies, des instruments qui jouent, des chorus, tu confirmes ?
Blanka a été un excellent réalisateur et a veillé à la cohérence musicale. Je suis arrivé avec mes maquettes, des idées de mélodies et d’arrangements. Blanka et les musiciens, choristes qui sont venus enregistrer ont assuré. De mon côté, j’ai « aéré » un peu mes couplets et chantonné mes refrains avant de les écrire.
Quels sont tes projets pour la suite de cette aventure musicale, des pistes ?
Je travaille déjà sur un nouveau voyage musical. Comme tu le sais, j’aime changer d’élément…
Qu’est ce qui a inspiré les titres de ce nouvel album ? Tes références, tes préférences ?
La vie, l’art, le hasard… Il me semble que David Lynch, réalisateur que j’adore, a un jour comparé les idées à des poissons nageant autour de lui, en disant qu’il en attrapait de temps en temps avec son filet. Je vois aussi la création comme cela. D’abord la révélation puis le travail. Il y a un passage dans le morceau « Las Estrellas » où je parle du processus créatif, de l’écriture, c’est une suite d’actions, il faut se mettre dans le mood, méditer, fouiller, trouver, travailler le texte puis l’interprétation.
Je note un travail de maître au niveau de la langue française, c’est très riche en vocabulaire et très fin niveau esprit, jeux de mots ?
Merci ! Comme je le dis dans le « Freestyle Céleste » mis en ligne sur YouTube en mai dernier pour annoncer la sortie de l’album : « Quand j’écris, j’réfléchis jusqu’à c’que je sue. ».
Peux tu parler de tout ?
Je pense que oui mais j’ai toujours besoin de trouver un angle qui me convient. Je dois pouvoir aborder le sujet avec la conviction que ce que je vais dire présente un intérêt. En me disant que plus je suis sincère, plus ça me ressemblera et plus cela sera différent des autres morceaux traitant du même thème. Il faut évidemment que le sujet me touche, m’émeuve ou me fasse rire, qu’il réveille mes émotions. Le but étant souvent d’écrire un morceau aussi intemporel que personnel.
Ton univers reste à part dans le rap français, très spécial et original, as tu parfois l’envie de faire autre chose, de chanter dans un autre style ?
Je suis passé du rap aquatique au rap céleste. L’idée étant toujours de proposer un point de vue original sur le monde réel et imaginaire. Je dis souvent que je fais de la chanson rappée.
As tu prévu de faire une pause après tout cela, d’explorer d’autres domaines artistiques ?
Le cinéma m’attire toujours autant et, qui sait, je passerai peut-être un jour derrière la caméra.
Les prochaines dates de concert ? Des clips ? Des émissions ?
Le ☆ CÉLESTE TOUR ☆ ne fait que commencer. Vous pouvez retrouver toutes les dates ici —> https://www.facebook.com/hippocampefou/app/123966167614127/
À noter qu’un show Céleste est aura lieu le 12 février prochain au Pan Piper à Paris avec de nombreux invités prestigieux !
Plusieurs clips fous sont en préparation.
La promo continue.
Pas trop dur d’être papa (la vie de famille) et de faire de la scène ?
C’est fatiguant mais je trouve un parfait équilibre dans cette « double vie ». Je m’amuse autant sur scène qu’à la maison.
Des liens ?
☆ CÉLESTE ☆ est disponible ici —> http://hippo.lnk.to/aXBZ3
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Merci Grand Hippo Fou !