Depuis quand fais tu de la photographie ?
Ça a commencé en février de l’année dernière (2012), j’ai reçu un petit compact pour mon anniversaire… puis la décision de m’y mettre sérieusement s’est faite très peu de temps après, autour de septembre/octobre 2012 – en fait j’ai gagné un premier reflex en juin, au boulot, et fin septembre j’ai revendu ce matériel pour m’avancer sur quelque chose de plus professionnel, avec un capteur plein format, donc en octobre je suis passé du système Sony au système Nikon.
Qu’est-ce qui t’a motivé à en faire ?
Au début sûrement la sensation de figer quelque chose dans le temps, puis de pouvoir le visionner à un moment futur et de savoir comment ce moment était arrivé, pour le souvenir donc. Avec le petit compact c’était à midi dans le parc, pendant ma pause déjeuner pour me détendre du boulot: canard, fleurs, ciels, insectes, tout ça… et pour avoir des images de mon fils, qui avait un an à ce moment là. Avec ma copine on n’a pas fait beaucoup d’images à la naissance, ni dans les mois qui ont suivi, on se disait que ça nous manquait.
Je me suis servi de cette occasion pour apprendre les rudiments de la photo, car cela m’était nécessaire pour mon travail de l’époque et c’est à ce moment là que j’ai senti que je voulais que ça aille plus loin. Il y a d’un côté le fait d’apprendre un univers qui est pour moi absolument nouveau, mais que je comprends assez facilement en comparaison avec d’autres choses de la vie. De l’autre côté il y a l’envie d’essayer de créer des images fortes, où les gens se disent ‘ouahhhhh’…
La photo est quelque chose qui me motive à faire aussi des choses que je n’avais encore jamais faites dans ma vie, comme organiser des shootings à partir de rien, juste une idée d’image, ou sortir à 5h du matin pour choper la lumière du lever du soleil, ou provoquer des rencontres, ou comprendre comment les gens se comportent devant un appareil, etc…
Quel matériel utilises-tu ? quels logiciels ?
A ce jour j’ai un appareil de 2007, un Nikon D3 et deux objectifs, un 50mm et un zoom 24-70mm, ainsi que deux petits flash, un diffuseur et un réflecteur. En logiciels il y a Lightroom ou Capture One pour la gestion du catalogue de négatifs et Photoshop pour le reste, couleur, etc…
Quelle esthétique essaies-tu de produire ?
A mon avis, ça ne fait pas encore assez longtemps pour dire que j’essaye vraiment de créer un esthétique de manière maîtrisée à 100%, il y a un peu de hasard à certains moments, j’essaye beaucoup. J’essaye de varier les éclairages en fonction du sujet, pour par exemple mettre en valeur l’action ou l’esthétique de la personne que je photographie. Parfois je ne suis pas sûr du résultat que ça va produire, car c’est la première fois que j’utilise telle ou telle technique – j’ai de très bonnes surprises et aussi de très surprenantes, plus mauvaises. Je suis encore à la recherche de mon style, ça c’est certain.
Dans le cadre de ces images-ci (diaporama) j’avais quand même certains points de départ: quelque chose de très cru, un contraste entre le modèle et le fond très urbain (Bruxelles) et le mélange de lumière artificielle / lumière ambiante. Je voulais faire quelque chose d’assez moderne, plus street et Hip-Hop que Capoeira à la plage comme on le voit souvent, dommage que j’avais qu’un seul danseur de Capoeira pour ce shooting 
Disons qu’à terme j’aimerai pouvoir créer des images du type de celles que produisent certains photographes américains comme Chase Jarvis, Joel Grimes, Peter Hurley ou encore le canadien Joey L. C’est en voyant certains portrait d’Ethiopie de Joey L., photographe que j’invite vraiment à découvrir, sur www.joeyl.com, que j’ai eu envie d’apprendre la photo pour de vrai. En voyant ces images c’était comme la foudre qui te frappe. C’est un petit jeune d’age, il a 25 ou 26 ans, mais il a déjà fait des campagnes de pub pour Nike, Apple ou encore Twilight. En boulot personnel il fait des séries de portraits, comme p.ex. en Ethiopie, Amérique latine et l’Inde.
Quel impact peut avoir selon toi une image ?
Avec tous les différents styles de photographie qui existent à ce jour, à mon avis ça a beaucoup d’impact, encore plus car nous vivons dans un monde qui nous expose en permanence à des images. On peut s’accorder à dire que l’impact d’une image est extrêmement subjectif et personnel, ce qui est certain c’est qu’une image ne soigne pas le cancer… de plus, toi tu peux aimer une image et moi pas du tout, on peut tous les deux l’aimer et vibrer dessus, etc… donc définir un seul impact précis, je ne pourrais pas…
Mais pour t’illustrer un peu ce que ça me fait à moi, je peux te dire que ce matin je lisais comment une image prise par un photographe de guerre avait été utilisée pour condamner un criminel de guerre. Ça, moi, ça me marque, surtout quand tu vois l’image qui est super bien prise, super bien exposée et magnifiquement composée. Tu ajoutes à ça les circonstances de la prise de la photo, sur moi cela a un impact très social.
A l’inverse, la semaine dernière j’ai découvert des images en n&b de la photographe Melissa Rodwell qui m’ont laissés bouche bée, à cause du feeling sexuel qu’elles dégagent, c’est quasiment érotique sans voir un seul bout de chair. Enfin, hier j’ai eu la chance de tomber sur des images du photographe de mariage Jerry Ghionis, qui sortent du lot dans la composition et l’exposition. Ces photos là ont un impact énorme pour le couple qui se marie, ça laisse de super souvenirs et peut rendre magique le souvenir de ce jour apparement important quand on revoit l’image plus tard. Justement, je pense que le photographe doit savoir comment ajouter de l’impact à ces images, quel que soit cet impact, c’est ce qui distingue la personne avec un appareil photo et le photographe, si j’ai bien compris…
Depuis quand fais tu de la photographie ?
Ça a commencé en février de l’année dernière (2012), j’ai reçu un petit compact pour mon anniversaire… puis la décision de m’y mettre sérieusement s’est faite très peu de temps après, autour de septembre/octobre 2012 – en fait j’ai gagné un premier reflex en juin, au boulot, et fin septembre j’ai revendu ce matériel pour m’avancer sur quelque chose de plus professionnel, avec un capteur plein format, donc en octobre je suis passé du système Sony au système Nikon.
Qu’est-ce qui t’a motivé à en faire ?
Au début sûrement la sensation de figer quelque chose dans le temps, puis de pouvoir le visionner à un moment futur et de savoir comment ce moment était arrivé, pour le souvenir donc. Avec le petit compact c’était à midi dans le parc, pendant ma pause déjeuner pour me détendre du boulot: canard, fleurs, ciels, insectes, tout ça… et pour avoir des images de mon fils, qui avait un an à ce moment là. Avec ma copine on n’a pas fait beaucoup d’images à la naissance, ni dans les mois qui ont suivi, on se disait que ça nous manquait.
Je me suis servi de cette occasion pour apprendre les rudiments de la photo, car cela m’était nécessaire pour mon travail de l’époque et c’est à ce moment là que j’ai senti que je voulais que ça aille plus loin. Il y a d’un côté le fait d’apprendre un univers qui est pour moi absolument nouveau, mais que je comprends assez facilement en comparaison avec d’autres choses de la vie. De l’autre côté il y a l’envie d’essayer de créer des images fortes, où les gens se disent ‘ouahhhhh’…
La photo est quelque chose qui me motive à faire aussi des choses que je n’avais encore jamais faites dans ma vie, comme organiser des shootings à partir de rien, juste une idée d’image, ou sortir à 5h du matin pour choper la lumière du lever du soleil, ou provoquer des rencontres, ou comprendre comment les gens se comportent devant un appareil, etc…
Quel matériel utilises-tu ? quels logiciels ?
A ce jour j’ai un appareil de 2007, un Nikon D3 et deux objectifs, un 50mm et un zoom 24-70mm, ainsi que deux petits flash, un diffuseur et un réflecteur. En logiciels il y a Lightroom ou Capture One pour la gestion du catalogue de négatifs et Photoshop pour le reste, couleur, etc…
Quelle esthétique essaies-tu de produire ?
A mon avis, ça ne fait pas encore assez longtemps pour dire que j’essaye vraiment de créer un esthétique de manière maîtrisée à 100%, il y a un peu de hasard à certains moments, j’essaye beaucoup. J’essaye de varier les éclairages en fonction du sujet, pour par exemple mettre en valeur l’action ou l’esthétique de la personne que je photographie. Parfois je ne suis pas sûr du résultat que ça va produire, car c’est la première fois que j’utilise telle ou telle technique – j’ai de très bonnes surprises et aussi de très surprenantes, plus mauvaises. Je suis encore à la recherche de mon style, ça c’est certain.
Dans le cadre de ces images-ci (diaporama) j’avais quand même certains points de départ: quelque chose de très cru, un contraste entre le modèle et le fond très urbain (Bruxelles) et le mélange de lumière artificielle / lumière ambiante. Je voulais faire quelque chose d’assez moderne, plus street et Hip-Hop que Capoeira à la plage comme on le voit souvent, dommage que j’avais qu’un seul danseur de Capoeira pour ce shooting
Disons qu’à terme j’aimerai pouvoir créer des images du type de celles que produisent certains photographes américains comme Chase Jarvis, Joel Grimes, Peter Hurley ou encore le canadien Joey L. C’est en voyant certains portrait d’Ethiopie de Joey L., photographe que j’invite vraiment à découvrir, sur www.joeyl.com, que j’ai eu envie d’apprendre la photo pour de vrai. En voyant ces images c’était comme la foudre qui te frappe. C’est un petit jeune d’age, il a 25 ou 26 ans, mais il a déjà fait des campagnes de pub pour Nike, Apple ou encore Twilight. En boulot personnel il fait des séries de portraits, comme p.ex. en Ethiopie, Amérique latine et l’Inde.
Quel impact peut avoir selon toi une image ?
Avec tous les différents styles de photographie qui existent à ce jour, à mon avis ça a beaucoup d’impact, encore plus car nous vivons dans un monde qui nous expose en permanence à des images. On peut s’accorder à dire que l’impact d’une image est extrêmement subjectif et personnel, ce qui est certain c’est qu’une image ne soigne pas le cancer… de plus, toi tu peux aimer une image et moi pas du tout, on peut tous les deux l’aimer et vibrer dessus, etc… donc définir un seul impact précis, je ne pourrais pas…
Mais pour t’illustrer un peu ce que ça me fait à moi, je peux te dire que ce matin je lisais comment une image prise par un photographe de guerre avait été utilisée pour condamner un criminel de guerre. Ça, moi, ça me marque, surtout quand tu vois l’image qui est super bien prise, super bien exposée et magnifiquement composée. Tu ajoutes à ça les circonstances de la prise de la photo, sur moi cela a un impact très social.
A l’inverse, la semaine dernière j’ai découvert des images en n&b de la photographe Melissa Rodwell qui m’ont laissés bouche bée, à cause du feeling sexuel qu’elles dégagent, c’est quasiment érotique sans voir un seul bout de chair. Enfin, hier j’ai eu la chance de tomber sur des images du photographe de mariage Jerry Ghionis, qui sortent du lot dans la composition et l’exposition. Ces photos là ont un impact énorme pour le couple qui se marie, ça laisse de super souvenirs et peut rendre magique le souvenir de ce jour apparement important quand on revoit l’image plus tard. Justement, je pense que le photographe doit savoir comment ajouter de l’impact à ces images, quel que soit cet impact, c’est ce qui distingue la personne avec un appareil photo et le photographe, si j’ai bien compris…
