Beau ET naturel, c’est possible avec le Moss Graffiti
octobre 16, 2014 (One Comment) by Alice Papin

Moss Graffiti existe depuis des années mais passe régulièrement à côté des projecteurs malgré un potentiel élevé. Assez reconnu aux Etats-Unis, cette nouvelle forme d’art naturel peine à se développer à l’étranger, même si certains artistes utilisent tout de même cette technique.  

Le Moss Graffiti c’est d’abord l’importance d’un art beau, mais surtout naturel. A l’heure où de nombreux artistes font appel à des composants chimiques pour leurs créations colorées et originales, le Moss Graffiti est une solution tout à fait écologique qui permet aux Street Artists d’exprimer leurs passions sans engendrer de conséquences néfastes envers l’environnement. Deux pionnières sont à l’origine de ce concept « Green » :

Edina Tokodi, qui fait partie du collectif « Mosstika Urban Greenery », inonde les rues de New-York avec ses œuvres vertes et se livre à une guérilla artistique Green dans le but de rapprocher les habitants de la nature, trop encerclés par le bitume. Du côté des britanniques, Anna Garforth est l’équivalent de la New-Yorkaise. Travaillant seule, elle prône elle aussi l’importance de la nature en pleine ville.

Le Moss Graffiti n’est cependant pas aussi rapide que les autres formes de graffiti, il faut de la patience et un travail sur le long terme pour voir les premiers résultats de cet art entièrement naturel. Néanmoins, le processus vaut réellement le coup d’attendre car la phase finale de ce projet est à la fois magnifique et époustouflante ! Les fondateurs de cette culture Green nous livre ainsi la recette nous permettant de créer notre outil de travail, un véritable DIY, simple et efficace :

Les ingrédients nécessaires : 3 bols de mousse (lavée et sans trace de terre) – 2 bols de lait battus ou de yaourt (de préférence bio) – 2 bols d’eau ou de bière (oui, vous avez bien lu) – 1/2 de sucre et du sirop de maïs, mais ce n’est pas obligatoire. Après avoir mélangé le tout dans un blender, vous vous retrouverez avec une mixture pas très agréable à l’œil, mais ce n’est vraiment pas important.

Le principe est assez simple pour la suite : il suffit de trouver un mur vierge, en béton de préférence mais tout autre support fonctionne également : la brique, le bois, le cuir, etc. Après avoir réalisé votre création, il ne vous reste plus qu’à attendre patiemment. Mais vous pouvez tout aussi bien accélérer le mouvement en arrosant le travail pour nourrir la mousse. Il faut en général six semaines pour que la mousse pousse, mais le gros inconvénient du Moss Graffiti résulte des conditions climatiques qui sont parfois défavorables à ce DIY naturel. Trop de sécheresse, ou au contraire, trop de pluie, et le travail disparait.

Même si tout laisse à penser que cette forme de Street Art est parfaite, autant visuellement, qu’au toucher, on ne peut défier les lois de la nature. Mais en termes de création artistique, il s’agit certainement d’une des meilleures inventions écologiques depuis des années.

Clélia Six

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octobre 16, 2014 (One Comment) by Alice Papin

Moss Graffiti existe depuis des années mais passe régulièrement à côté des projecteurs malgré un potentiel élevé. Assez reconnu aux Etats-Unis, cette nouvelle forme d’art naturel peine à se développer à l’étranger, même si certains artistes utilisent tout de même cette technique.  

Le Moss Graffiti c’est d’abord l’importance d’un art beau, mais surtout naturel. A l’heure où de nombreux artistes font appel à des composants chimiques pour leurs créations colorées et originales, le Moss Graffiti est une solution tout à fait écologique qui permet aux Street Artists d’exprimer leurs passions sans engendrer de conséquences néfastes envers l’environnement. Deux pionnières sont à l’origine de ce concept « Green » :

Edina Tokodi, qui fait partie du collectif « Mosstika Urban Greenery », inonde les rues de New-York avec ses œuvres vertes et se livre à une guérilla artistique Green dans le but de rapprocher les habitants de la nature, trop encerclés par le bitume. Du côté des britanniques, Anna Garforth est l’équivalent de la New-Yorkaise. Travaillant seule, elle prône elle aussi l’importance de la nature en pleine ville.

Le Moss Graffiti n’est cependant pas aussi rapide que les autres formes de graffiti, il faut de la patience et un travail sur le long terme pour voir les premiers résultats de cet art entièrement naturel. Néanmoins, le processus vaut réellement le coup d’attendre car la phase finale de ce projet est à la fois magnifique et époustouflante ! Les fondateurs de cette culture Green nous livre ainsi la recette nous permettant de créer notre outil de travail, un véritable DIY, simple et efficace :

Les ingrédients nécessaires : 3 bols de mousse (lavée et sans trace de terre) – 2 bols de lait battus ou de yaourt (de préférence bio) – 2 bols d’eau ou de bière (oui, vous avez bien lu) – 1/2 de sucre et du sirop de maïs, mais ce n’est pas obligatoire. Après avoir mélangé le tout dans un blender, vous vous retrouverez avec une mixture pas très agréable à l’œil, mais ce n’est vraiment pas important.

Le principe est assez simple pour la suite : il suffit de trouver un mur vierge, en béton de préférence mais tout autre support fonctionne également : la brique, le bois, le cuir, etc. Après avoir réalisé votre création, il ne vous reste plus qu’à attendre patiemment. Mais vous pouvez tout aussi bien accélérer le mouvement en arrosant le travail pour nourrir la mousse. Il faut en général six semaines pour que la mousse pousse, mais le gros inconvénient du Moss Graffiti résulte des conditions climatiques qui sont parfois défavorables à ce DIY naturel. Trop de sécheresse, ou au contraire, trop de pluie, et le travail disparait.

Même si tout laisse à penser que cette forme de Street Art est parfaite, autant visuellement, qu’au toucher, on ne peut défier les lois de la nature. Mais en termes de création artistique, il s’agit certainement d’une des meilleures inventions écologiques depuis des années.

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