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Amateurs de films de cité aux penchants avérés pour les clichés, passionnés de western spaghetti à la sauce 93, inconditionnels de films misérabilistes, passez votre chemin. Brooklyn est un film… suisse, autoproduit et réalisé par Pascal Tessaud. L’envers du décor du Hip-Hop dans tous les sens du terme.
Impossible de dissocier Hip-Hop et Brooklyn, le film de Pascal Tessaud. Tout d’abord parce que Brooklyn est un film indépendant qui est issu du Hip-Hop. La plupart des acteurs de Brooklyn sont des artistes indépendants qui ont connu des années difficiles dans le milieu de la musique. Certains d’entre eux continuent d’ailleurs à galérer pour sortir leur opus alors que les Majors se sont emparées du Rap et en ont fait une soupe radiophonique comme une autre.
Despee Gonzales et Babali Show sont tous les deux des acteurs de Brooklyn. Ils sont membres du groupe Ursa Major, un groupe pilier du rap « indé » parisien. Les gaillards d’Ursa Major se sont taillés une réputation pour avoir forcé le destin et être allés directement dans le métro parisien pour chanter et vendre des disques. Avec leur compère Dino Killabizz, ils ont vendu plus de 15 000 cd en quelques années. Pourquoi des artistes aussi talentueux, aussi respectueux et aussi respectés sont-ils obligés de forcer des portes alors que la plupart des artistes de Major n’ont qu’à lever la main pour être invités partout ?
C’est cette loi de l’attraction et de la répulsion incompréhensible que tente d’analyser le film Brooklyn. Ce film raconte les galères d’une rappeuse suisse qui débarque à Saint Denis pour monter les marches qui l’amèneront au succès. Elle commence par être embauchée dans une association… C’est ici que réside et finit l’attachement de Brooklyn pour le Hip-Hop. Le film dévoile la réalité du Hip-Hop grâce à ceux qui l’ont vécu, et qui continuent de lui insuffler cette énergie qui en fera toujours une musique « marginale ».
C’est KT Gorique, une rappeuse suisse qui n’est pas très connue à Paris qui tient le rôle principal. Pour avoir vu certains des acteurs et notamment Babali Show, qui porte bien son nom, on peut déjà vous dire qu’ils ont un talent inné pour le spectacle.
Le film a beau être 100 % indépendant et il a beau avoir été tourné en toute modestie dans la ville de Saint-Denis, reste qu’il a écumé tous les plus grands festivals. La liste est longue et sans vouloir être trop exhaustif, on citera par exemple la sélection ACID du Festival de Cannes, et pourquoi pas le festival Urban World de Brooklyn dans lequel il est toujours en compétition.
Destin fabuleux pour un film parti de rien. Comme quoi avec une bonne dose de volonté et un peu d’espoir…
Le Film sera projeté en avant-première à l’Ecran de Saint-Denis le 3 octobre 2014
Mazdak Vafaei Shalmani
Amateurs de films de cité aux penchants avérés pour les clichés, passionnés de western spaghetti à la sauce 93, inconditionnels de films misérabilistes, passez votre chemin. Brooklyn est un film… suisse, autoproduit et réalisé par Pascal Tessaud. L’envers du décor du Hip-Hop dans tous les sens du terme.
Impossible de dissocier Hip-Hop et Brooklyn, le film de Pascal Tessaud. Tout d’abord parce que Brooklyn est un film indépendant qui est issu du Hip-Hop. La plupart des acteurs de Brooklyn sont des artistes indépendants qui ont connu des années difficiles dans le milieu de la musique. Certains d’entre eux continuent d’ailleurs à galérer pour sortir leur opus alors que les Majors se sont emparées du Rap et en ont fait une soupe radiophonique comme une autre.
Despee Gonzales et Babali Show sont tous les deux des acteurs de Brooklyn. Ils sont membres du groupe Ursa Major, un groupe pilier du rap « indé » parisien. Les gaillards d’Ursa Major se sont taillés une réputation pour avoir forcé le destin et être allés directement dans le métro parisien pour chanter et vendre des disques. Avec leur compère Dino Killabizz, ils ont vendu plus de 15 000 cd en quelques années. Pourquoi des artistes aussi talentueux, aussi respectueux et aussi respectés sont-ils obligés de forcer des portes alors que la plupart des artistes de Major n’ont qu’à lever la main pour être invités partout ?
C’est cette loi de l’attraction et de la répulsion incompréhensible que tente d’analyser le film Brooklyn. Ce film raconte les galères d’une rappeuse suisse qui débarque à Saint Denis pour monter les marches qui l’amèneront au succès. Elle commence par être embauchée dans une association… C’est ici que réside et finit l’attachement de Brooklyn pour le Hip-Hop. Le film dévoile la réalité du Hip-Hop grâce à ceux qui l’ont vécu, et qui continuent de lui insuffler cette énergie qui en fera toujours une musique « marginale ».
C’est KT Gorique, une rappeuse suisse qui n’est pas très connue à Paris qui tient le rôle principal. Pour avoir vu certains des acteurs et notamment Babali Show, qui porte bien son nom, on peut déjà vous dire qu’ils ont un talent inné pour le spectacle.
Le film a beau être 100 % indépendant et il a beau avoir été tourné en toute modestie dans la ville de Saint-Denis, reste qu’il a écumé tous les plus grands festivals. La liste est longue et sans vouloir être trop exhaustif, on citera par exemple la sélection ACID du Festival de Cannes, et pourquoi pas le festival Urban World de Brooklyn dans lequel il est toujours en compétition.
Destin fabuleux pour un film parti de rien. Comme quoi avec une bonne dose de volonté et un peu d’espoir…
Le Film sera projeté en avant-première à l’Ecran de Saint-Denis le 3 octobre 2014
Mazdak Vafaei Shalmani
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