Après les Balkans, où j’ai fait haltes à Zagreb puis à Podgorica, me voici arrivé en Grèce. Amené ici par l’actualité et mon histoire familiale, j’entame une tournée par la ville où est née ma grand-mère, Thessalonique (les anciens disent juste Salonique). La deuxième plus grande ville du pays est située au nord sur la carte, en région Macédoine, non loin du pays du même nom et de la Turquie.
Avec ses nombreuses églises aux formes arrondies, sa partie historique perchée sur la colline, et une belle ouverture sur la mer, Thessalonique est une ville à découvrir, avant de s’enfoncer un peu plus dans le pays, à la découverte par exemple des monastères de Météores ou du Mont Athos, réservé aux hommes.
Une fois n’est pas coutume, c’est à l’auberge de jeunesse que je pose mon sac à dos. Celle-ci me laissera un souvenir impérissable : j’y rencontre une bande de joyeux lurons, dont Léo et Abraham, un Irlandais et un Espagnol, qui m’accompagneront dans mon safari photo en quête de graff, affiches, pochoirs et autres stickers.
C’est du côté de l’Université qu’il faut chercher pour en voir de beaux, m’indique Zac de l’Hostel Studios Arabas. L’auberge organise des visites de la ville en compagnie d’un guide, excellente occasion de se familiariser avec le terrain et de repérer quelques spots de plus où déclencher le mode rafale !
Comme à Athènes, la scène artistique est très politisée, et à plus forte raison en matière de street-art. On ne s’étonnera pas de rencontrer sur les murs les symboles forts de la lutte anti-capitaliste et anti-austérité : cochons (pour PIGS, sigle affublé par l’Europe à ses membres en difficulté économique : Portugal, Italie, Grèce, Espagne), poulets en batterie, aliénation par le travail, instrumentalisation des foules, symbole Anarchiste…
Dans certains cas, nul besoin de savoir lire le Grec, à l’alphabet très différent du notre, pour capter le message. Une sentence en anglais résume bien les choses, avec seulement deux mots, tracés à la spray orange au détour d’une ruelle de la vieille ville : wake up !
Si votre intérêt est davantage dans l’art contemporain, rendez-vous au musée d’art moderne. Vous y verrez des Warhol et Niki de Saint-Phalle. Mais pour le trouver, soyez curieux, il est caché au beau milieu du Parc des expositions, entre l’Université et la Tour Blanche sur le front de mer.
Au delà de l’art et la politique, comme partout dans le monde, un sujet passionne les foules plus que tout. En effet le tag le plus souvent rencontré tient en quatre lettres : PAOK. Ce n’est ni un crew, ni le blaze d’un writer, mais tout simplement… le nom de l’équipe de foot de Thessalonique. Qui a dit « opium du peuple » ?
Laurent Perrin
Lancé dans un road-trip à pied, en voiture, en train et en bateau à travers l’Europe, je retranscris ici mes sensations, en mettant l’accent sur l’architecture et le street-art, mes sujets de prédilection. Après les Balkans, me voici en Grèce ; prochaine étape la capitale, Athènes.Voir les reportages précédents :
Après les Balkans, où j’ai fait haltes à Zagreb puis à Podgorica, me voici arrivé en Grèce. Amené ici par l’actualité et mon histoire familiale, j’entame une tournée par la ville où est née ma grand-mère, Thessalonique (les anciens disent juste Salonique). La deuxième plus grande ville du pays est située au nord sur la carte, en région Macédoine, non loin du pays du même nom et de la Turquie.
Avec ses nombreuses églises aux formes arrondies, sa partie historique perchée sur la colline, et une belle ouverture sur la mer, Thessalonique est une ville à découvrir, avant de s’enfoncer un peu plus dans le pays, à la découverte par exemple des monastères de Météores ou du Mont Athos, réservé aux hommes.
Une fois n’est pas coutume, c’est à l’auberge de jeunesse que je pose mon sac à dos. Celle-ci me laissera un souvenir impérissable : j’y rencontre une bande de joyeux lurons, dont Léo et Abraham, un Irlandais et un Espagnol, qui m’accompagneront dans mon safari photo en quête de graff, affiches, pochoirs et autres stickers.
C’est du côté de l’Université qu’il faut chercher pour en voir de beaux, m’indique Zac de l’Hostel Studios Arabas. L’auberge organise des visites de la ville en compagnie d’un guide, excellente occasion de se familiariser avec le terrain et de repérer quelques spots de plus où déclencher le mode rafale !
Comme à Athènes, la scène artistique est très politisée, et à plus forte raison en matière de street-art. On ne s’étonnera pas de rencontrer sur les murs les symboles forts de la lutte anti-capitaliste et anti-austérité : cochons (pour PIGS, sigle affublé par l’Europe à ses membres en difficulté économique : Portugal, Italie, Grèce, Espagne), poulets en batterie, aliénation par le travail, instrumentalisation des foules, symbole Anarchiste…
Dans certains cas, nul besoin de savoir lire le Grec, à l’alphabet très différent du notre, pour capter le message. Une sentence en anglais résume bien les choses, avec seulement deux mots, tracés à la spray orange au détour d’une ruelle de la vieille ville : wake up !
Si votre intérêt est davantage dans l’art contemporain, rendez-vous au musée d’art moderne. Vous y verrez des Warhol et Niki de Saint-Phalle. Mais pour le trouver, soyez curieux, il est caché au beau milieu du Parc des expositions, entre l’Université et la Tour Blanche sur le front de mer.
Au delà de l’art et la politique, comme partout dans le monde, un sujet passionne les foules plus que tout. En effet le tag le plus souvent rencontré tient en quatre lettres : PAOK. Ce n’est ni un crew, ni le blaze d’un writer, mais tout simplement… le nom de l’équipe de foot de Thessalonique. Qui a dit « opium du peuple » ?
Laurent Perrin
Lancé dans un road-trip à pied, en voiture, en train et en bateau à travers l’Europe, je retranscris ici mes sensations, en mettant l’accent sur l’architecture et le street-art, mes sujets de prédilection. Après les Balkans, me voici en Grèce ; prochaine étape la capitale, Athènes.Voir les reportages précédents :