Escale graffiti au pays des Vahinés
novembre 5, 2014 (2 Comments) by Bongo

Papeete, la capitale de Tahiti, est une ville à l’architecture bigarrée. Bâtiments modernes au style austère voire de mauvais goût se mêlent à des constructions plus anciennes, farés traditionnels (maison) en pleine ville, une vision qui peut surprendre. Comme partout ailleurs l’opulence y côtoie la pauvreté, les Porsche Cayenne frottent leurs pneus sur le même trottoir qui voit dormir les clochards, et ceux-ci ne vous diront pas que la misère est moins pénible au soleil.

Papeete c’est surtout la capitale d’un ensemble d’archipels comprenant plus d’une centaine d’îles : la Polynésie Française, dans l’immense Océan Pacifique. C’est surtout une ville-port, une ville-parking vous diront certains, d’où partent les expéditions vers des coins plus enchanteurs comme Bora Bora, l’île paradis des touristes américains argentés, Raiatea la sauvage ou encore les Marquises, au nom rendu célèbre par un certain Jacques Brel et aux couleurs dépeintes par Gauguin.

Les descendants de Brel et Gauguin

Ces derniers ainsi qu’une longue histoire d’art folklorique, née d’une culture venue d’Asie et d’Indonésie, ont influencé et continuent d’influencer les artistes contemporains. Aux premiers rangs desquels les street-artists qui ne sont ici pas en reste. En arrivant dans la ville on tombe en effet assez vite sur d’impressionnantes murales : des immeubles entiers traités à la spraycan.

On se régale des créations de Ono’u (le u se prononce ‘ou’) qui fait appel à l’imaginaire et aux symboles locaux : le coquillage cor de chasse Pu (prononcer ‘Pou’ donc) en guise de cornet pour un phonographe avec une pince de crabe à la place du diamant… Le bonhomme fait partie de l’équipe Crewzing Legacy Worldwide qui organise une expo collective du 15 novembre au 31 janvier, ZI de la Punaruu. Si vous avez l’occasion d’y faire un saut, vous risquez bien d’être agréablement surpris !

Laurent Perrin
avec Claudine Perrin

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Papeete, la capitale de Tahiti, est une ville à l’architecture bigarrée. Bâtiments modernes au style austère voire de mauvais goût se mêlent à des constructions plus anciennes, farés traditionnels (maison) en pleine ville, une vision qui peut surprendre. Comme partout ailleurs l’opulence y côtoie la pauvreté, les Porsche Cayenne frottent leurs pneus sur le même trottoir qui voit dormir les clochards, et ceux-ci ne vous diront pas que la misère est moins pénible au soleil.

Papeete c’est surtout la capitale d’un ensemble d’archipels comprenant plus d’une centaine d’îles : la Polynésie Française, dans l’immense Océan Pacifique. C’est surtout une ville-port, une ville-parking vous diront certains, d’où partent les expéditions vers des coins plus enchanteurs comme Bora Bora, l’île paradis des touristes américains argentés, Raiatea la sauvage ou encore les Marquises, au nom rendu célèbre par un certain Jacques Brel et aux couleurs dépeintes par Gauguin.

Les descendants de Brel et Gauguin

Ces derniers ainsi qu’une longue histoire d’art folklorique, née d’une culture venue d’Asie et d’Indonésie, ont influencé et continuent d’influencer les artistes contemporains. Aux premiers rangs desquels les street-artists qui ne sont ici pas en reste. En arrivant dans la ville on tombe en effet assez vite sur d’impressionnantes murales : des immeubles entiers traités à la spraycan.

On se régale des créations de Ono’u (le u se prononce ‘ou’) qui fait appel à l’imaginaire et aux symboles locaux : le coquillage cor de chasse Pu (prononcer ‘Pou’ donc) en guise de cornet pour un phonographe avec une pince de crabe à la place du diamant… Le bonhomme fait partie de l’équipe Crewzing Legacy Worldwide qui organise une expo collective du 15 novembre au 31 janvier, ZI de la Punaruu. Si vous avez l’occasion d’y faire un saut, vous risquez bien d’être agréablement surpris !

Laurent Perrin
avec Claudine Perrin

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