[…] les Balkans, où j’ai fait haltes à Zagreb puis à Podgorica, me voici arrivé en Grèce. Amené ici par l’actualité et mon histoire familiale, […]
Une capitale est un bon moyen de se faire une idée de l’état de l’art d’un pays. Ça ne fait pas tout, bien sûr, mais c’est toujours un bon aperçu. Podgorica (on prononce « Podgoriché ») est de ces villes qui semblent suspendues entre tradition et modernité.
Près de la gare des cars, quelques ruelles sinueuses dotées de maisons individuelles sauvent un côté historique. Et rapidement on se retrouve sur de longues avenues rectilignes ceintes de tours d’habitation, qui ne sont pas des plus fraiches. Un peu plus loin, de beaux bâtiments corbuséens côtoient des immeubles très modernes sur de larges boulevards réservés au monde des affaires.
Dans les tours HLM décrépies du centre-ville, un début de culture graffiti s’empare peu à peu de chaque espace disponible. Bien souvent on est encore proche de la décoration de cour d’école, exécutée au pinceau avec ce qu’il faut de maladresse et de volonté. Comme à l’ère pré-internet, où l’information et l’exemple étranger en matière de street-art étaient rares ; le graffiti au Montenegro est encore embryonnaire. Et ce pourrait bien être sa force.
Quand on est loin de tout, coupé du monde malgré les moyens actuels – qu’il faut encore pouvoir se payer, on est bien obligé d’innover ! Ainsi parmi ces « proto-graffitis » parfois touchant et naïfs, quelques artistes se démarquent et parviennent à captiver notre regard. Comme ailleurs, la spray et le pochoir produisent dans certaines mains des petits miracles de créativité. Et des inscriptions éparses rappellent l’affiliation de certains au mouvement hip-hop.
Podgorica continue de s’étendre et de se renouveler sur elle-même. Preuve en est cette église improbable, à peine livrée, qui occupe une immense esplanade servant de parking et d’accueil pour les forains. A l’intérieur des dorures recouvrent le moindre centimètre carré du sol au plafond, comme pour prouver, en ces temps de crise, que la foi – et un argent bien placé – aident à surmonter toutes les difficultés.
Une capitale est un bon moyen de se faire une idée de l’état de l’art d’un pays. Ça ne fait pas tout, bien sûr, mais c’est toujours un bon aperçu. Podgorica (on prononce « Podgoriché ») est de ces villes qui semblent suspendues entre tradition et modernité.
Près de la gare des cars, quelques ruelles sinueuses dotées de maisons individuelles sauvent un côté historique. Et rapidement on se retrouve sur de longues avenues rectilignes ceintes de tours d’habitation, qui ne sont pas des plus fraiches. Un peu plus loin, de beaux bâtiments corbuséens côtoient des immeubles très modernes sur de larges boulevards réservés au monde des affaires.
Dans les tours HLM décrépies du centre-ville, un début de culture graffiti s’empare peu à peu de chaque espace disponible. Bien souvent on est encore proche de la décoration de cour d’école, exécutée au pinceau avec ce qu’il faut de maladresse et de volonté. Comme à l’ère pré-internet, où l’information et l’exemple étranger en matière de street-art étaient rares ; le graffiti au Montenegro est encore embryonnaire. Et ce pourrait bien être sa force.
Quand on est loin de tout, coupé du monde malgré les moyens actuels – qu’il faut encore pouvoir se payer, on est bien obligé d’innover ! Ainsi parmi ces « proto-graffitis » parfois touchant et naïfs, quelques artistes se démarquent et parviennent à captiver notre regard. Comme ailleurs, la spray et le pochoir produisent dans certaines mains des petits miracles de créativité. Et des inscriptions éparses rappellent l’affiliation de certains au mouvement hip-hop.
Podgorica continue de s’étendre et de se renouveler sur elle-même. Preuve en est cette église improbable, à peine livrée, qui occupe une immense esplanade servant de parking et d’accueil pour les forains. A l’intérieur des dorures recouvrent le moindre centimètre carré du sol au plafond, comme pour prouver, en ces temps de crise, que la foi – et un argent bien placé – aident à surmonter toutes les difficultés.
[…] les Balkans, où j’ai fait haltes à Zagreb puis à Podgorica, me voici arrivé en Grèce. Amené ici par l’actualité et mon histoire familiale, […]
[…] les Balkans, où j’ai fait haltes à Zagreb puis à Podgorica, me voici arrivé en Grèce. Amené ici par l’actualité et mon histoire familiale, […]