New York Minute
septembre 17, 2016 (No Comments) by Bongo
Du graffiti, des galeries, du rap et du rock, ça c’est New York. Et je vous raconte tout dans les détails. Sans oublier les french fries !

Deux ans après ma première découverte de New York, voici le deuxième épisode, cette fois avec Mam&Sam+Nad.

Commençons par la fin. La veille du retour, je suis toujours un peu nostalgique. Après deux semaines d’intense activité, le soufflet retombe, c’est normal. Ayant tenté ma chance dans deux piscines – fermées, l’été est finit – et passé un quart d’heure entre deux stations de métro dans le but d’aller voir la mer à Coney Island, j’ai préféré rentrer prendre un bain et me faire une pizza maison. Le soir j’avais rendez-vous avec ABR et L’Horloge pour la première minute new yorkaise. Une ruelle sombre, dans un virage, des voitures qui passent lentement… Adrénaline garantie.

Du coup pour ma dernière journée avant de reprendre l’avion à JFK, j’ai préféré plutôt qu’aller à la plage, visiter quelques galeries. Bien m’en a pris. La première, que j’avais repéré à l’avance sur internet, est un encadreur. Au sous-sol un petit espace présente des œuvres rappelant… des nuanciers. Plus loin – nous sommes dans le quartier Chelsea (Manhattan) – on tombe sur la galerie des architectes Smith&Thompson. Ils occupent le bâtiment qu’ils ont eux-même conçu, tout de cubes en acier disposés en quinconce dans un style industriel. La galerie s’appelle Jim Kempner Fine Art et je ne veux plus partir !

On zigzague entre les 10ème et 11ème avenues, aux croisements des 22 et 23èmes rues – comme on nous l’a conseillé – et là, surprise, une rue remplie de galeries. La première est petite, et lumineuse et blanche comme toutes celles que nous verrons après. Elle expose les travaux du street artist Crash, né dans le Bronx en 1961 et l’un des premiers à avoir transposé son art sur des toiles dans les années 80. Son œuvre la plus chère coûte 50.000$. Les premières sont à 1000$.

En face il y a le showroom de Comme des garçons, une marque de haute couture, avec son archi d’intérieur complètement hallucinante (on entre par un tunnel et sa porte pivotante arrondie). Ça vaut bien la Fashion Week qu’on n’a pas eu le temps de « faire ».

Les autres galeries sont du même acabit, plus grandes par contre, parfois très grandes, style hangar industriel (on est proche de la rivière) reconverti avec des murs blancs immenses au milieu desquels trône un unique tableau, hors de prix sans doute. On prend les cartes de visite pour ABR – on ne sait jamais, il faut essayer – mais ça ne doit pas être le quartier le plus adapté pour un jeune artiste qui se lance. Ceux qui exposent ici sont déjà cotés et dans l’une des galeries on me signifie même qu’on « ne prend pas de submission ». Il existe d’autres types de galeries pour se lancer à NYC.

Graffiti toujours

Le premier graffiti tour c’est avec Mam qu’on l’a fait, dans Bushwick. Elle avait repéré un parcours sur internet et je m’aperçois avec plaisir que le quartier est toujours aussi créatif que lors de mon précédent passage il y a deux ans, notamment – mais pas que – grâce au travail du Bushwick Collective.

On ne manquera pas l’incontournable pizza dans le jardin de Chez Roberta et un double-shot-cold-coffee-with-ice (ça c’est un frappé, pour moi) dans un bar branché du quartier. Je pose avec Van Gogh black chaussé par Basquiat et ma salopette choppée en friperie fait fureur.

piece-jointe

img_2249Le second graffiti tour c’est payant (30$/personne) avec Hush Hip Hop Tour. La petite nana, Lady K (photo), la trentaine, qui nous promène dans le Bronx, est bien sympa. Mais pour comprendre ses explications il faut s’accrocher : elle a sa façon à elle de parler, un peu rapidement et avec un accent mi-british mi-canadien si je comprend bien son… pédigrée !

Elle nous emmène à The Point (quartier Hunts Point), un super centre culturel pour les jeunes de 7 à 27 ans ans (environ) avec ateliers photo (argentique, avec la chambre noire), danse, théâtre, cirque et pas loin… un studio d’enregistrement. Ce sera pour la prochaine Bongo.

Ah oui et en parlant de rap, avec Sam on est allé voir Schoolboy Q à Termial 5 (5000 personnes dans la salle), le petit jeune à la mode venu de Californie. C’était impressionnant à voir – y’avait même du pogo – mais pas aussi sympa que le concert de Honduras (ça c’est du rock) à Aviv, une petite salle façon cave comme on aime.

Je n’allais pas vous laisser sans parler bouffe. A tester : le Katz’s delicatessen et ses pastramis juifs, un peu chers mais mmm… si délicieux après une déambulation dans The Big Apple. Et puis, je tiens à dire que je ne suis pas d’accord avec le Guide du routard : les frites du Shake Shack (ce sont des burgers de ‘signature’) sont plutôt bonnes en fait !

Laurent Perrin

New York Minute est une expression qui désigne une très courte période de temps, « une minute très rapide », à l’image du rythme qui anime cette ville. Véridique!

img_2319 img_2145 img_2159 img_2160 img_2168 img_2221 img_2223 img_2225 img_2226 img_2232 img_2234

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Du graffiti, des galeries, du rap et du rock, ça c’est New York. Et je vous raconte tout dans les détails. Sans oublier les french fries !

Deux ans après ma première découverte de New York, voici le deuxième épisode, cette fois avec Mam&Sam+Nad.

Commençons par la fin. La veille du retour, je suis toujours un peu nostalgique. Après deux semaines d’intense activité, le soufflet retombe, c’est normal. Ayant tenté ma chance dans deux piscines – fermées, l’été est finit – et passé un quart d’heure entre deux stations de métro dans le but d’aller voir la mer à Coney Island, j’ai préféré rentrer prendre un bain et me faire une pizza maison. Le soir j’avais rendez-vous avec ABR et L’Horloge pour la première minute new yorkaise. Une ruelle sombre, dans un virage, des voitures qui passent lentement… Adrénaline garantie.

Du coup pour ma dernière journée avant de reprendre l’avion à JFK, j’ai préféré plutôt qu’aller à la plage, visiter quelques galeries. Bien m’en a pris. La première, que j’avais repéré à l’avance sur internet, est un encadreur. Au sous-sol un petit espace présente des œuvres rappelant… des nuanciers. Plus loin – nous sommes dans le quartier Chelsea (Manhattan) – on tombe sur la galerie des architectes Smith&Thompson. Ils occupent le bâtiment qu’ils ont eux-même conçu, tout de cubes en acier disposés en quinconce dans un style industriel. La galerie s’appelle Jim Kempner Fine Art et je ne veux plus partir !

On zigzague entre les 10ème et 11ème avenues, aux croisements des 22 et 23èmes rues – comme on nous l’a conseillé – et là, surprise, une rue remplie de galeries. La première est petite, et lumineuse et blanche comme toutes celles que nous verrons après. Elle expose les travaux du street artist Crash, né dans le Bronx en 1961 et l’un des premiers à avoir transposé son art sur des toiles dans les années 80. Son œuvre la plus chère coûte 50.000$. Les premières sont à 1000$.

En face il y a le showroom de Comme des garçons, une marque de haute couture, avec son archi d’intérieur complètement hallucinante (on entre par un tunnel et sa porte pivotante arrondie). Ça vaut bien la Fashion Week qu’on n’a pas eu le temps de « faire ».

Les autres galeries sont du même acabit, plus grandes par contre, parfois très grandes, style hangar industriel (on est proche de la rivière) reconverti avec des murs blancs immenses au milieu desquels trône un unique tableau, hors de prix sans doute. On prend les cartes de visite pour ABR – on ne sait jamais, il faut essayer – mais ça ne doit pas être le quartier le plus adapté pour un jeune artiste qui se lance. Ceux qui exposent ici sont déjà cotés et dans l’une des galeries on me signifie même qu’on « ne prend pas de submission ». Il existe d’autres types de galeries pour se lancer à NYC.

Graffiti toujours

Le premier graffiti tour c’est avec Mam qu’on l’a fait, dans Bushwick. Elle avait repéré un parcours sur internet et je m’aperçois avec plaisir que le quartier est toujours aussi créatif que lors de mon précédent passage il y a deux ans, notamment – mais pas que – grâce au travail du Bushwick Collective.

On ne manquera pas l’incontournable pizza dans le jardin de Chez Roberta et un double-shot-cold-coffee-with-ice (ça c’est un frappé, pour moi) dans un bar branché du quartier. Je pose avec Van Gogh black chaussé par Basquiat et ma salopette choppée en friperie fait fureur.

piece-jointe

img_2249Le second graffiti tour c’est payant (30$/personne) avec Hush Hip Hop Tour. La petite nana, Lady K (photo), la trentaine, qui nous promène dans le Bronx, est bien sympa. Mais pour comprendre ses explications il faut s’accrocher : elle a sa façon à elle de parler, un peu rapidement et avec un accent mi-british mi-canadien si je comprend bien son… pédigrée !

Elle nous emmène à The Point (quartier Hunts Point), un super centre culturel pour les jeunes de 7 à 27 ans ans (environ) avec ateliers photo (argentique, avec la chambre noire), danse, théâtre, cirque et pas loin… un studio d’enregistrement. Ce sera pour la prochaine Bongo.

Ah oui et en parlant de rap, avec Sam on est allé voir Schoolboy Q à Termial 5 (5000 personnes dans la salle), le petit jeune à la mode venu de Californie. C’était impressionnant à voir – y’avait même du pogo – mais pas aussi sympa que le concert de Honduras (ça c’est du rock) à Aviv, une petite salle façon cave comme on aime.

Je n’allais pas vous laisser sans parler bouffe. A tester : le Katz’s delicatessen et ses pastramis juifs, un peu chers mais mmm… si délicieux après une déambulation dans The Big Apple. Et puis, je tiens à dire que je ne suis pas d’accord avec le Guide du routard : les frites du Shake Shack (ce sont des burgers de ‘signature’) sont plutôt bonnes en fait !

Laurent Perrin

New York Minute est une expression qui désigne une très courte période de temps, « une minute très rapide », à l’image du rythme qui anime cette ville. Véridique!

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